Léviathan n° 2 (Shiro Kuroi)
L'exploration continue dans le vaisseau. Dans le passé, c'est le carnage ! Comme prévu des clans se formes, des amitiés se trahissent, certains payent leur attitude passée. Tout est si réaliste qu'on en frissonne... Un "Sa majesté des mouches" version manga à découvrir ! Âmes sensibles s'abstenir ;-)
Honkytonk man (Clint Eastwood)
Un des premiers films d'Eastwood s'avère être injustement méconnu. C'est pourtant un road trip très réussi. L'acteur joue un chanteur country vieillissant et malade qui veut jusqu'à la fin parcourir les routes et donner des concerts. Un personnage très attachant un peu badin, qui nous amuse et nous bouleverse à la fois. A noter que le fils d'Eastwood joue un personnage du film.
la Maison du lac (Mark Rydell)
Rare sont les films qui abordent la fin de vie de façon aussi réaliste et poignante. Les relations familiales sont aussi abordées avec simplicité, englobant tous les non-dits qu'il put exister parfois dans une famille. Jane et Henri Fonda, fille et père, ont l'occasion unique de se retrouver dans l'ultime long métrage de l'acteur qui a abordé avec courage (et accompagné par le talent de Katharine Hepburn) sa propre décrépitude.
Egyptian jazz (Salah Ragab)
Une réédition de l’indispensable label Strut Records qui compile des enregistrements d’un fabuleux big band égyptien de 1968 à 1973. Le percussionniste Salah Ragab, alors responsable du département de musiques militaire d’Héliopolis créée l’ambitieux Cairo Jazz band, doté d’une solide section de cuivres (5 saxophones, 4 trompettes et 4 trombones !) accompagné de pianos, congas, tuba et quelques instruments traditionnels orientaux comme le ney. Il en résulte un jazz modal riche des influences de la scène new-yorkaise de l’époque combiné à un certain goût épique, comme si Yussef Lateef composait une musique de péplum mélangé à un épisode de la Panthère rose. Le titre que je vous propose d’écouter s’appelle Tribute to Sun Ra - un pianiste virtuose et prolifique qui était persuadé (et moi aussi) qu’il venait d’une autre planète et qui s’habillait assez régulièrement en pharaon futuriste pour d’incroyables concerts performances cosmiques. Bref, Salah Ragab et le Cairo Jazz Band feront d’ailleurs, sans le savoir encore, une tournée ensemble (et même un disque, également disponible) en Grèce en France et en Espagne en 1984.
Saturno 2000 - La Rebajada De Los Sonideros 1962-1983
Le monde va trop vite ? Vous êtes dépassé par la cadence des évènements ? A défaut de changer de disque avez-vous seulement pensé à le ralentir ? C’est précisément ce qu’ont fait quelques DJ mexicains dans les années 60. Drôle d’idée, et pourtant, quand ces DJ sillonnent l’Amérique du sud en quête de nouveaux sons, ils trouvèrent le tempo des cumbias de Colombie ou du Pérou trop rapide pour le public et les danses mexicaines. Alors un nouveau genre était né : la rebajada (comprenez « ralentie »). On dansera jusque dans les années 80 dans ces sound-systems aux rythmes ralentis, et finalement de nouveau en 2022 grâce à une salvatrice compilation du toujours excellent label Analog Africa, qui vous permettra de danser avec toute votre âme tout en économisant la pile de votre pacemaker.
Manual de cortejo (Rodrigo Cuevas)
Rodrigo Cuevas est une figure iconoclaste de la musique espagnole que les journalistes appellent désormais, grâce à une belle moustache et des performances ultra sexy, le Freddie Mercury du folklore des Asturies ! En effet, cet affriolant gaillard, excellent musicien et ingénieur du son, s’est attelé à collecter chant de femmes, de bals et de carnavals et autres mélodies de cortèges encore nombreux dans sa campagne asturienne natale, pour les injecter de sons électroniques en compagnie du producteur galicien Baiuca. Cette aventure donnera naissance à une excitante musique mutante performée en dentelles traditionnelles, maquillage et sabots dorés.
The line is a curve (Kae Tempest)
Kae Tempest a enlevé le T de son prénom pour affiner son identité et questionne encore une fois le sens de nos vies et du monde avec une poésie dense qui transmet une énergie fougueuse. La sortie de cet album est une belle occasion de redécouvrir le groupe de ses débuts (Sound of Rum), sa poésie (Etreins-toi), sa prose (Ecoute la ville tomber) ou une de ses pièces de théâtre (Inconditionnelles). A 36 ans, Kae Tempest est une voix importante de sa génération, écoutez-la.
Hexen valley (Gnod)
Ancré dans la périphérie de la grande ville du Nord de l’Angleterre, Gnod est un groupe qui joue une musique intense autour d’un noyau dur simple (deux guitares, basse et batterie) mais terriblement efficace, qui pourrait évoquer Sonic Youth buvant une tisane de mandragore. On entendra aussi le fantôme de Lou Reed, dans une inspirée reprise de Waves of fear. Hexen valley est le 9e album de ce groupe à découvrir, tout autant que le fascinant label Tesla Tapes que la constellation Gnod fait tourner.
Fantômes... futurs (Nico "Kham" Meslien)
Un disque qu'on aurait envie de classer nulle part, tellement l'universalité de sa musique semble se défier des genres et des cases. Il s'agit d'un enregistrement de contrebasse solo, par Kham Meslien, dont vous aurez peut-être reconnu le nom si vous êtes familier du singulier groupe Lo'jo et de la poésie de Denis Péan. Ce premier album solo déroule un univers vaste et gracieux, un vrai voyage immobile qui donne envie de se plonger dans un grand roman sauvage.
When the wind forgets your name (Built to Spill)
Près de trente ans après sa création, quelle bonne surprise que de découvrir ce groupe de rock américain aux subtils arrangements, truffé de mélodies qui hypnotisent en trois accords. Un grand merci à l'artiste Alex Graham d'avoir fait une aussi belle pochette qui m'a permis, chose assez rare, de succomber au charme d'un disque de pop-rock !
Promises (Floating Points)
2022 a vu mourir le saxophoniste Pharoah Sanders, monument de la scène ethno-jazz afro-américaine. La collaboration en 2021 avec le musicien anglais Floating Points aura scellé le génial ensemble des œuvres de sa vie, avec ce sublime testament apaisé, tel une lumière suspendue au silence.
Taumel (Meute)
Ces onze musiciens allemand jouent depuis 2015 des tubes techno house avec un ensemble de cuivres et de percussions, en club et dans la rue. Ce dernier album confirme que l'énergie des esthétiques électroniques peut aussi s'incarner en une généreuse fanfare !
Les architectes de la Liberté (École nationale supérieure des beaux-arts)
Fabric est un grand club londonien qui reste exigeant dans sa programmation et édite régulièrement des compilations mixées par de talentueux DJ internationaux. C'est le cas ici avec l'équatorien Nicola Cruz qui développe un univers cohérent et méconnu et nous embarque dans une transe latine contemporaine, entre méditation et danse exutoire
Ressusciter (Christian Bobin)
Il y a des écrivains qu'on lit et relit si souvent qu'on s'imagine être leur ami. Christian Bobin nous conduit, au fil de ses récits et de ses interrogations, à un cheminement intérieur qui l'a fait devenir écrivain.
Ses livres font partie de ceux que je garde près de moi pour les jours où je veux du beau, des choses simples et précieuses qui me vont droit au coeur.
« Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir. »
Il parle souvent des riens du quotidien mais surtout de l'amour, de la beauté d'un arbre, de sa présence bienfaitrice, de musique, de peinture, de personnes âgées ou d'enfants, de l'importance de rencontres qui marquent comme des rayons de soleil, du temps qui passe inexorablement.
Quand je le lis, je prends mon temps, je fais des pauses et je me surprends même à interrompre ma lecture pour relire certains passages et les savourer comme un dessert de choix.
Pour résumer, ses écrits oscillent toujours entre prose et poésie, je les déguste comme des petits chocolats soigneusement choisis, mais surtout Christian Bobin a l'art de m'émouvoir.
Un très beau livre que je continue d'ouvrir de temps en temps.
Le goûter du lion (Ito Ogawa)
Délicatesse, pudeur et générosité pour parler d'un sujet grave. Un livre exceptionnel qui vous marquera.
Free Guy (Shawn Levy)
Les gardiens des secrets n° 1 (Trenton Lee Stewart)
Dad n° 7
La force tranquille (Nob)
Le cadavre du Palais-Royal (Laurent Joffrin)
Pauvre Jean-François Parot : il doit se retourner dans sa tombe ! Non seulement son héros, Nicolas Le Floch, est devenu mou et bien-pensant, servant toujours fidèlement les monarques en ce début de Révolution -tout en laissant quelques ouvertures vers les révoltés, on ne sait jamais ! - mais tout le roman est incroyablement mal écrit : des fautes de français comme le récurrent "s'égayer" pour s'égailler ; et des redites, comme si plusieurs "rédacteurs adjoints" travaillaient pour Joffrin sans se concerter... Ne parlons pas des inévitables scènes de sexe bien gentillettes, et des non moins inévitables recettes de cuisine à la mode dans le polar depuis Manuel Vazquez Montalban... Parot maniait cela avec une autre finesse et un autre humour.
Typical music (Tim Burgess)
Tim Burgess a le look d'un adolescent des années 90 et a gardé l'inventivité de sa jeunesse. Il nous offre un album riche de 22 titres, très pop mais aux inspirations soul, funk, surf... C'est un album inventif et festif qui s'écoute en boucle et donne le sourire.
Vivre vite (Brigitte Giraud)
Le Goncourt 2022 est à mon goût un très mauvais cru. Brigitte Giraud revient sur le décès de son époux, après toutes ces années. Elle nous joue la danse des si et si et si... en rejetant la faute sur les autres, ce qui m'a beaucoup dérangé et mis mal à l'aise. Son cher époux à fait un wheeling, dont il est le seul responsable et qui lui a été fatal. Personne n'y est pour rien. C'est, un terrible accident , comme il en arrive tant, dû à des circonstances malheureuses. Je n'y ai vu aucun intérêt de lecture et je conclus avec les mots, bien à propos de Tahar Ben Jelloun, membre du jury, "c'est un petit livre, il n'y a pas d'écriture". Je suis terriblement déçue par le Goncourt 2022 et SI j'avais su, je l'aurais point lu !
Vivre vite (Brigitte Giraud)
Le Goncourt 2022 est à mon goût un très mauvais cru. Brigitte Giraud revient sur le décès de son époux, après toutes ces années. Elle nous joue la danse des si et si et si... en rejetant la faute sur les autres, ce qui m'a beaucoup dérangé et mis mal à l'aise. Son cher époux à fait un wheeling, dont il est le seul responsable qui lui a été fatal. Personne n'y est pour rien. C'est, malheureusement un accident , comme il en arrive tant, dû à des circonstances malheureuses. je n'y ai vu aucun intérêt de lecture et je conclus avec les mots, bien à propos de Tahar Ben Jelloun, membre du jury, "c'est un petit livre, il n'y a pas d'écriture". Je suis terriblement déçue par le Goncourt 2022 et SI j'avais su, je l'aurais point lu !
Les filles au chocolat n° 3 1/2
Coeur salé (Cathy Cassidy)
Nid de guêpes (Rachel Abbott)
Vraiment une histoire superbe, j'ai pas l'habitude de lire donc au bout d'un moment c'est long. Mais l'histoire est superbe, des bon rebondissements. Génial je recommande !!
Le jardin secret (Frances Eliza Hodgson Burnett)
D'un abord un peu compliqué, le livre peut sembler difficile à lire, mais il n'en est rien ! L'histoire a de particulier qu'il n'y a aucun "méchant" donc on est tranquille tout le long. On voit les personnages évoluer et s'épanouir grâce au jardin et au grand air. Après avoir lu le livre, on a envie d'aller dehors !
Par la même auteur que Princesse Sarah.
Le jardin secret (Frances Eliza Hodgson Burnett)
D'un abord un peu compliqué, le livre peut sembler difficile à lire, mais il n'en est rien ! L'histoire a de particulier qu'il n'y a aucun "méchant" donc on est tranquille tout le long. On voit les personnages évoluer et s'épanouir grâce au jardin et au grand air. Après avoir lu le livre, on a envie d'aller dehors !
Princesse Sarah (Fumio Kurokawa)
Je n'ai pas lu le livre et pourtant je connais l'histoire grâce à ce super DVD ! Je le regarde encore avec ma sœur même si on est grandes ! Et même si le générique est un peu (beaucoup) long, la musique est très belle.
Aurora squad n° 1 (Amie Kaufman)
Ce roman de SF qui pourrait avoir un scénario banal est complétement déjanté. On suit des héros atypiques, aussi différents les uns que les autres, leur but?
Sauver le monde.
Je vous conseille vraiment ce roman rythmé dont certaines scènes ne sont pas sans rappeler Gardiens de la Galaxie ou Star Wars!
Les enquêtes d'Enola Holmes n° 1
La double disparition (Nancy Springer)
Dérapages (Ziad Doueiri)
Du côté du bonheur (Anna McPartlin)
Auteure toujours agréable à lire. Beaucoup de sensibilité dans les sujets traités
Soeurs sorcières n° 1 (Jessica Spotswood)
J'ai adorée ce livre.Les sorcières son pourchassé sans relâche par les force de l'ordre. Très touchant,ce livre nous emmène dans la famille de Cate et ses sœurs. Elles se batte pour leur liberté pendant que la prophétie se dévoile.
Perdus dans le futur n° 2
Piégés (Damian)
Nonante-cinq (Angèle)
Ce CD est géant il et cool , il donne envie de danser et de chanter mais rappelle aussi tout c'est meilleur titre de 2021.
Espions de famille n° 7
Eternellement vôtre (Thierry Gaudin)
C'est une super BD j'ai lut tous les tome et il sont tous super avec de l’actions, de l'amour et du suspense
Verte (Marie Desplechin)
La matière du chaos (Kristín Eiríksdóttir)
Je n'ai pas accroché du tout, ni aux personnages ni à l'histoire. Ça arrive, peut-être que qqun d'autre aimera.