Aquarium (David Vann)
Le peintre oublié (Oscar Zarate)
J'adore cette bande dessinée, c'est bien construit, le scénario est captivant et instructif.
Je recommande à 100%
Les sortilèges de Zora n° 1
Une sorcière au collège (Judith Peignen)
Une jeune sorcière rentre au collège...Belle histoire très bien illustrée !
GEO n° 532 (Axel Ganz)
Très mauvaise état avant même de l' avoir emprunté
Le naufrage des civilisations (Amin Maalouf)
L'état du monde inquiète Amin Maalouf qui dans cet essai se questionne sur les raisons pour lesquelles celui-ci a tant dérivé. Où est passé le monde de nos rêves ? Pour quelles raisons, dans cette période d'évolution scientifique, technologique et économique sans précédent, se retrouve-t-on dans une telle situation de malaise moral et politique ?
Amin Maalouf appartient à une famille déracinée contrainte d'errer entre l'Égypte et le Liban, du Caire à Beyrouth, dans un Moyen-Orient désorienté. Il va s'installer en France en 1976.
L'essai commence par une courte partie autobiographique, afin d'expliquer comment l'auteur va livrer sa réflexion. Il s'inquiète de voir la dégradation qui s'est propagée partout dans le monde, à partir de son cher « Levant ». Il évoque les causes historiques de la radicalisation de l'Islam dans certains pays musulmans et son inquiétude se porte en particulier sur le monde arabe : « Ce qu'il y a de pire pour un perdant, ce n'est pas la défaite elle-même, c'est d'en concevoir le syndrome de l'éternel perdant. On finit par détester l'humanité entière et par se démolir soi-même. » Selon Amin Maalouf, c'est en 1967, avec la guerre des Six Jours, que tout a commencé. «Il y a […] un événement qui se détache de tout le reste, et qui marque un tournant décisif dans l'histoire de cette région du monde, et au-delà ; un affrontement militaire qui s'est déroulé sur une période incroyablement brève, et dont les répercussions vont pourtant se révéler durables : la guerre israélo-arabe de juin 1967.» Le monde arabe n'a jamais pu surmonter cette défaite, remplacé par un nationalisme fondé sur la religion qui a provoqué la montée de la violence et les attentats que l'on connaît, dont l’événement emblématique est le 11-Septembre. Amin Maalouf souligne l'influence accablante des appartenances religieuses qui rendent presque impossible toute tentative d'équilibre et d'harmonie.
Le livre oscille entre espoir, pessimisme et mélancolie. Lucide sur une réalité qui semble éloignée de nous, Amin Maalouf est capable de tirer une grande leçon de vie à partir de sa « petite » expérience de vie, et se livre à une réflexion concernant cette rage identitaire qui déchire la planète. Il fait une analyse assez pessimiste de la crise que traversent les mondes occidental et arabe. "Quels sont les tournants qu'il aurait fallu prendre ? Aurait-on pu les éviter ? Est-il encore possible aujourd'hui de redresser la barre ?"
La question fondamentale est celle de l'identité. Selon Amin Maalouf tous les problèmes que nous vivons sont dérivés de cette question. Il faut que les gens soient encouragés à assumer l'ensemble de leurs appartenances. Si l'on n'arrive pas à résoudre cela, comme c'est le cas aujourd'hui, on se dirige vers un naufrage. Il est plus que jamais nécessaire de tisser des liens solides entre les personnes afin de développer le sentiment d'une appartenance commune à une nation, un continent, un monde, où on peut être citoyen de plusieurs lieux à la fois.
Mamie Luger (Benoît Philippon)
Une aventure d'Astérix n° 7
Le combat des chefs (René Goscinny)
La note américaine (David Grann)
Pokémon : Soleil et Lune n° 2
Pokémon (Hidenori Kusaka)
Pokémon : soleil et lune n° 1
Pokémon (Hidenori Kusaka)
Western (Maria Pourchet)
On retrouve le style tranchant et cash de Maria Pourchet. Mais on perd le fil de la narration avec cette histoire de western que, pour ma part, je trouve assez artificielle. Légère déception donc, même si je suis toujours impressionnée par la fulgurance de sa langue.
Feu (Maria Pourchet)
L'écriture de Maria Pourchet est fulgurante, drôle, sans pitié. Le roman se lit d'un trait. J'ai adoré.
Les Amants du Lutetia (Emile Freche)
Pour construire son roman Emilie Frèche est partie d’un fait divers, en 2013, où un couple d’octogénaires, des intellectuels parisiens, s’était suicidé dans une chambre d’un palace parisien, Le Lutetia. Ils avaient laissé des écrits expliquant qu’ils préféraient quitter la vie ensemble après soixante ans de vie commune. Emilie Frèche est partie de cet acte fondateur, mais a entièrement inventé les personnages, conçu une histoire et a ainsi raconté l’histoire d’un couple qui a une fille unique qui sera la narratrice tout au long du roman.
Le 1er septembre 2018, jour de la rentrée scolaire, tout bascule pour Eléonore qui apprend que ses parents ont été trouvés sans vie, main dans la main, endormis pour l’éternité dans une chambre de l’hôtel Lutetia. Ses parents étaient en bonne santé, ont toujours aimé la vie, mais n’ont pas supporté le grand âge et ne voulaient pas devenir un fardeau, c’est pourquoi ils ont décidé de partir. Leur grande peur : la séparation et la dépendance. Ils ont tout organisé depuis plusieurs mois, sans rien dire à leur fille, c’est ce qui nourrit sa colère, pour eux l’histoire est terminée, pour le lecteur elle commence.
Emilie Frèche propose deux récits : une grande histoire d’amour de deux êtres qui ont cheminé ensemble toute leur vie, mais surtout les conséquences de leur acte pour leur fille unique, Eléonore, qui vit cet acte comme un abandon, la destruction de sa famille, de ses racines. Leur geste définitif va ainsi bouleverser la vie de leur fille et celle de leur petit-fils, Simon. Les ressentis d’Eléonore et de son fils sont diamétralement opposés. Elle en veut à ses parents car ils ne se sont jamais vraiment occupés d’elle. C’est elle qui va souffrir le plus du geste de ses parents. Elle se sent trahie, abandonnée, face au geste très égoïste de ses parents et va devoir accepter leur décision et se reconstruire face à ce double deuil. Le fils d’Eléonore comprend mieux ses grands-parents. Il y a chez Simon une curiosité envers ceux-ci dont Eléonore est privée à cause de sa colère.
Dans "Les amants du Lutetia", Émilie Frèche aborde le sentiment d’abandon, et les rapports compliqués avec les parents. Est-ce que la mort nous appartient ? Que se passe-t-il pour les personnes qui restent ? Mais le véritable enjeu de ce roman est de nous questionner sur la place de la vulnérabilité dans notre société et sur le bien-fondé de leur geste et de leur désir d’une loi qui permettrait une fin de vie choisie.
Comment j'ai tué ma famille (Bella Mackie)
Excellent livre que je n'arrivais pas à lâcher. J'ai beaucoup aimé l'histoire, la manière de la raconter et la fin, inattendue. Un livre à l'humour noir que je recommande.
Meurtres en Cuisine (Paul-François Husson)
Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre, l'idée était pourtant intéressante. Beaucoup trop de bla bla qui ne sert à rien. Aucune enquête n'a lieu, on assiste juste à une série de faits. Enfin, la mauvaise mise en page et les fautes laissent penser que ce livre n'a pas été relu et corrigé ?