Dragon Ball Super n° 15
Moro l'astrophage (Akira Toriyama)

note: 5 WALID - 22 septembre 2022

Les bibliothèques (Pierre Carbone)

note: 3 Marie - 16 septembre 2022

Voyage au pays des bibliothèques (Erik Orsenna)

note: 5 Marie - 16 septembre 2022

La nostalgie heureuse (Amélie Nothomb)

note: 2Et un roman de plus... Marie - 16 septembre 2022

...sur elle et le Japon. Pas grand intérêt littéraire.

Brasier, héritage et coup du sort (Ann Granger)

note: 4 Nathalie - 14 septembre 2022

La faiseuse d'anges (Camilla Läckberg)

note: 5 Nathalie - 14 septembre 2022

Temps glaciaires (Fred Vargas)

note: 5 Nathalie - 14 septembre 2022

Son espionne royale n° 3
Son espionne royale et la partie de chasse (Rhys 1941-.... Bowen)

note: 4 Nathalie - 14 septembre 2022

Le gardien de phare (Camilla Läckberg)

note: 5 Nathalie - 14 septembre 2022

Pile ou face n° 1
Cavale au bout du monde (Hope Larson)

note: 5SUPER Linette - 11 septembre 2022

cette BD est super!! nous sommes pris dedans dès la première page! une histoire très émouvante!!

La reine des lectrices (Alan Bennett)

note: 4Un roman drôle, et une jolie réflexion sur la lecture. Janine - 11 septembre 2022

Si la Reine se mettait soudain à lire beaucoup, changeant alors de caractère, prêtant plus d'attention aux autres, et moins à ses devoirs. Une belle réflexion sur les pouvoirs de la lecture. On aime y retrouver beaucoup d'auteurs cités, ça donne envie d'aller plus loin. Et on s'amuse aussi ! Un bon moment de détente et de réflexion !

Les hirondelles de Kaboul (Yasmina Khadra)

note: 5 Marie - 6 septembre 2022

Cogito (Victor Dixen)

note: 5Robotique Anna - 5 septembre 2022

Ce roman brosse le portrait du monde de demain, envahit par les machines, les robots, les IA... Les hommes, auparavant indispensables à la société, sont maintenant considérés comme "improductifs" pour la plupart, ne laissant que des géants des IA, richissimes évoluant dans un autre monde. Les seuls humains ayant refusé tout accès à la technologie se sont retranchés dans un territoire appelé "la Zone Franche". Les "Humanicistes" protestent contre ce règne des robots, réclamant un monde idyllique, dans lequel les inconvénients des IA seraient effacés, au profit des humains, leurs méthodes sont violentes et peut cohérentes.

Au "Bois-Joli", une banlieue mal famée, dans laquelle vivent nombre d'"auxi" (citoyens rabaissés au rang "d'aide" au IA, qui font tout le travail ingrat car des IA les ont remplacés dans leurs haut postes à responsabilités), vit Roxane, Rox pour les intimes, fréquentant un lycée du niveau intermédiaire, elle a sombré dans la délinquance depuis que sa vie, d'abord bouleversée par l’ascension des IA puis par la mort de sa mère, a basculée. Ses mauvais résultats au Lycée ne prédisent rien de bon pour son BAC, qui lui permettrait l'accès à toutes les filières, indispensable pour se débrouiller... Elle obtient alors une Bourse pour un stage dans l'archipel flottant robotisé et paradisiaque du géant des IA les plus sophistiquées, spécialisé dans la programmation neuronale, pour remonter son niveau grâce aux nouvelles technologies: insérer des savoirs immenses par programmation neuronale. Ils ne sont que trois boursiers, issus chacun de milieux différents mais sans avenir, ils ont acceptés de témoigner à la fin du stage pour la couverture média de la programmation neuronale, très mal vue par la société actuelle.

Roxane accepte et commence à douter, serait-ce une chance inespérée pour elle, qui n'a quasiment aucun avenir si elle en passe pas son BAC ? Ou plutôt un pacte avec le diable ?

Un roman de Victor Dixen glaçant, troublant, prenant et palpitant que je vous conseille de lire. L'héroïne est attachante, l'histoire intrigante et captivante, l'intrigue bien pensée... vous n'êtes pas au bout des révélations!

Secrets de sorcières (Julie Légère)

note: 5Inspirant Anna - 5 septembre 2022

Très intéressant, ce livre retrace l'histoire des sorcières, de l'Antiquité à de nos jours, expliquant de nombreuses choses sur les plantes, les pierres et la sorcellerie, ce fabuleux ouvrage est à lire absolument!

Aristocrats (Sode Yukiko)

note: 3aristocrats Johannis - 3 septembre 2022

ennuiyeux

Le collège maléfique n° 2
Les fils d'Asmodeus (Cassandra O'Donnell)

note: 3Lassant Jeanne - 3 septembre 2022

Un peu lassant,mais bon,je continue quand même.

Le secret d'Ella (Catherine Howe)

note: 5Adoré ! Jeanne - 3 septembre 2022

Le secret d'Ella de Cath How est pour moi un véritable coup de coeur !
C'est le résumé qui m'a donné envie de le lire.Accrochant,mystérieux et bref,c'est un résumé formidable.Malheureusement,le seul bémol,c'est la couverture.Je ne l'ai pas trop apprécié,c'était un peu vide,mais bon,c'est mon avis.
Sinon,l'idée en elle-même est original et fait comprendre beaucoup de choses,ce qui est génial.L'auteur à sue mettre en valeur ses personnages,je l'ai est tous adoré (même Lydia qui...oups ! j'en dis trop !).Le style d'écriture de l'auteur est assez simple et jolie,c'est bien.
Donc,c'est l'histoire d'Ella,dix ans,qui a déménagé à cause de l'emprisonnement de son père.Elle se fait vite une amie Lydia,la fille la plus populaire.Mais,celle-ci l'oblige à lui révèler son secret et lui fait subir du chantage.Ella ne se rend pas compte tout de suite de la situation et de sa méchanceté.Ce n'est quand apprenant le secret (beaucoup de secret dans ce roman !) de Molly qu'elle comprend tout et décide de rendre justice (j'exagère un peu,bien sur.)
Voilà,en bref,j'ai adoré,c'est la seu chose importante à dire.Aussi,j'ai regardé les autres livre de la même auteur et je ne les conseille pas trop.
Mais passons,je conseille ce roman (de 200 pages) pour les 10-12 ans,pas plus,je précise c'est un livre de littérature,pas fantasy ni historique ou autres.
Merci à Cath How !

Les enquêtes de Lady Hardcastle n° 1
Petit meurtres en campagne (T. E. Kinsey)

note: 5 Edwige - 3 septembre 2022

Les filles au chocolat n° 4
Coeur coco (Véronique Grisseaux)

note: 5 Lise - 31 août 2022

Le Seigneur des anneaux n° 2
Les deux tours (John Ronald Reuel Tolkien)

note: 5Le Seigneur des Anneaux - tome 2 - Les Deux Tours Nina - 31 août 2022

D'un abord plutôt compliqué, ce livre vaut le coup d'être lu. Les personnages sont attachants, chacun à leur manière (Legolas, Gimli, Aragorn , les Hobbits...). Des passages m'ont beaucoup fait rire !
Il y a certes beaucoup de descriptions mais c'est pour mieux découvrir les paysages desTerres du Millieu. À la fin du livre, plusieurs cartes permettent de suivre le chemin de chacun des membres de la Communauté de l'anneau. Il faut s'accrocher au début mais après le récit est passionnant. Bonne lecture !

Le grimoire d'Elfie n° 2
Le dit des cigales (Christophe Arleston)

note: 5 Louise - 31 août 2022

Le grimoire d'Elfie n° 2
Le dit des cigales (Christophe Arleston)

note: 5 Louise - 31 août 2022

Le grimoire d'Elfie n° 2
Le dit des cigales (Christophe Arleston)

note: 5 Louise - 31 août 2022

L'élève Ducobu n° 10
Miss Dix sur Dix (Bernard Godi)

note: 5MISS DIX SUR DIX Célestine - 31 août 2022

SUPER

Pili pili sur un croissant au beurre (Gaël Faye)

note: 5 Nina - 30 août 2022

Miniaturiste (Guillem Morales)

note: 4Supercbe reconstitution...Anonyme - 30 août 2022

...de la vie et des costumes de l'époque, la série lève le voile sur les croyances et dictacts de la société. Le côté un peu fantastique serait presque superflu mais permet de relancer l'intrigue. Les acteurs sont épatants, il ne fait pas s'en priver !

Irrésistible (Jon Stewart)

note: 5Satyre...Anonyme - 30 août 2022

...de la politique américaine, ce film montre les coulisses et les dérives notamment médiatiques du système. On passe un bon moment dans ce coin de campagne qui révèle une surprise finale bien agréable !

Le dernier duel (Ridley Scott)

note: 5Une réussiteAnonyme - 30 août 2022

Basée sur une histoire vraie, ce film raconte les évènements selon trois points de vue. C'est justement ce qui le rend si intéressant car si on ne connaîtra jamais la vérité, le spectateur peut toutefois essayer de s'en approcher en interprétant les situations et les dialogues. A chacun de se faire son opinion en tenant compte des mentalités de l'époque. Un film qui parle encore aux citoyens d'aujourd'hui tant il interroge la place de la femme et de sa parole dans l'arêne publique.

Un Dimanche à la campagne (Bertrand Tavernier)

note: 5Un bijouAnonyme - 30 août 2022

Voici un film qui ne raconte rien mais qui parle de tout : la famille, l'amour, la mort... Un bijou à l'image légèrement fanée qui nous emporte dans un torrent d'émotion tant ce qui s'y dit est universel.

Ne coupez pas ! (Shin'ichirô Ueda)

note: 4Tour de passe passeAnonyme - 30 août 2022

On ne peut dévoiler le "truc" de ce film sans en dévoiler toute la saveur mais il est habilement mené par le réalisateur. Il faut le découvrir si on aime le cinéma et la façon dont on fait du cinéma. Un petit bijou qui a fait l'objet d'un remake français.

Birds On A Wire (Birds On A Wire)

note: 5Extraordinaire ! Jean Pierre - 29 août 2022

Ce duo composé de Rosemary Standley, chanteuse franco-américaine du groupe Moriatry et de Dom la Nena, chanteuse et violoncelliste brésilienne détonne par sa qualité artistique. La voix de Rosemary Standley est extraordinaire, grave et envoutante, et Dom la Nena brille en backstage. On a ici un carrefour de répertoires venus d'horizons très variés comme le mentionne le résumé de l'album. Si vous aimez la Beauté vous en trouverez a revendre tellement les voix et l'instrumentation vous emportent. Surtout ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre ...
PS : l'autre album de Birds on a Wire, Ramages, est tout aussi excellent et Dom la Nena a produit trois ou quatre albums solos qui sont des pures merveilles. Voyez également ceux du groupe franco-américain Moriatry ...

Leurs enfants après eux (Nicolas Mathieu)

note: 3L'adolescence dans toute sa splendeur Marie - 28 août 2022

Nicolas Mathieu ou comment se glisser dans la peau d'adolescents dans les années 90. Toute une époque ! Tout un style mélancolique !

Tous tes enfants dispersés (Beata 1979-.... Umubyeyi-Mairesse)

note: 4Pépite à lire, auteur à découvrir Coralie - 28 août 2022

Les relations de 3 générations brisées par la guerre au Rwanda.
Écriture subtile et sensible pour raconter une histoire de vie de famille déchirée par des drames et autres atrocités. Texte bouleversant et qui ne tombe pas pour autant dans le pathos
A lire absoluement

En attendant Bojangles (Régis Roinsard)

note: 5 Claude - 28 août 2022

Sombre vallée (Thomas Willmann)

note: 5Exceptionnel ! Catherine - 27 août 2022

Un polar d'une force incroyable! Je recommande +++ aux amateurs du genre!

Sombre vallée (Thomas Willmann)

note: 5Exceptionnel ! Catherine - 27 août 2022

Un polar d'une force incroyable! Je recommande +++ aux amateurs du genre!

Nouvelles de nulle part ou Une ère de repos (William Morris)

note: 3Le plus célèbre livre de William Morris Jean-Daniel - 26 août 2022

Le plus célèbre livre de William Morris est son roman « News from Nowhere » (Nouvelles de nulle part) édité sous la forme d'un feuilleton dans une revue anglaise de janvier à octobre 1890. William Morris dresse un portrait de Londres tel qu'il l'imagine, une cité idéale à visage humain dans un avenir radieux. Dans ce roman, le narrateur s'endort pour se réveiller plus d'un siècle plus tard, il découvre une nouvelle société plus juste avec une vie sociale en harmonie avec la nature et des individus heureux.

L'univers de Morris est celui du merveilleux utopique. William Morris imagine une société égalitaire et libre où la production retrouve son caractère artisanal ; il décrit un pays idyllique, où le beau, le plaisant, l'agréable sont les seules réalités. Il entraîne le lecteur dans un périple à travers des quartiers connus de Londres pour établir des contrastes entre rêve et réalité. L'argent est devenu inutile, le mariage également car les unions libres sont la norme, et le parlement a cédé sa place à une nouvelle démocratie. William Morris apparaît comme un précurseur de l'écologie en rêvant de villes non polluées. Le grand Londres pollué et sale n'existe plus. Il est remplacé par des forêts et des villages où vivent désormais des habitants joyeux et accueillants.

Certains des rêves de William Morris sont devenus une réalité. La Tamise est moins polluée, les quartiers insalubres sont rénovés, les conditions de vie et de travail sont moins inhumaines, les décisions se prennent lors d'assemblées démocratiques. Enfin, les femmes s'occupent toujours de la cuisine et de la tenue du foyer (ce serait leur passion innée !).
Quelques idéaux de William Morris peuvent probablement être remis en cause et certaines réalités de 1890 nécessitent d'être actualisées.

Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin (Édition Bonus) (Laure Dargelos)

note: 3Prospérine virgule point . Yasmine - 24 août 2022

Je ai pas vraiment aimé le livre est dur a comprendre et l' histoire n' est pas très intéressante .

Une montagne entre nous (Charles Martin)

note: 0La Montagne Entre Nous de Charles MARTIN Anne-Marie - 23 août 2022

«Très américain», avec suspense et émotions. Une fois commencé on ne le lâche plus. De belles personnes. Immersion garantie dans une nature sauvage et authentique de toute beauté.

Une joie féroce (Sorj Chalandon)

note: 4Un bel hommage, tout en délicatesse et émotion, à l'amitié, au courage, à l'espérance et à la loyaut Jean-Daniel - 23 août 2022

Ancien grand reporter qui a couvert plusieurs conflits et drames humains, Sorj Chalandon estime légitime d'écrire sur ce qu'il connaît bien, en l'occurrence, une guerre intime où il explore la lutte contre la maladie.

Jeanne, 40 ans est libraire, mariée. La vie ne l'a pas épargnée : elle a perdu son fils. Lorsqu'elle apprend qu'elle a un cancer du sein, elle se retrouve seule. Son mari, trop lâche, trop égoïste, trop minable, ne va pas assumer et va fuir, ne s'intéressant qu'à lui-même.

Jeanne décide de se battre mais ne mènera pas cette guerre seule ; elle rencontre trois femmes qui ont eu un parcours difficile et que rien ne prédisposait à se rencontrer, rien, sinon le cancer. En peu de temps ces quatre femmes, qui dos au mur ont décidé de relever la tête, vont devenir amies, puis complices…

Il y a généralement peu de personnages féminins dans les romans de Sorj Chalandon, la femme y est toujours effacée. Ici elle tient le rôle principal puisque Jeanne est la narratrice, et Chalandon donne la part belle aux femmes, qu'il semble bien connaître. Le lecteur est très surpris lorsque ces quatre femmes transforment le récit en roman d'aventures…

La maladie nous pousse parfois à nous transformer et à prendre un chemin que nous n'avions pas prévu. Le récit ne se polarise pas sur le cancer et ses conséquences : « Ce n'est pas un livre sur le cancer mais sur ce qu'il change, sur la résistance, sur l'entrée en rébellion ». Un bel hommage, tout en délicatesse et émotion, à l'amitié, au courage, à l'espérance et à la loyauté, à travers des personnages attachants.
Merci Monsieur Chalandon.

La tresse (Laetitia Colombani)

note: 4 Portraits de trois femmes vivant sur trois continents différents et qu'à priori rien ne rapproche. Jean-Daniel - 23 août 2022

« La tresse », portraits de trois femmes vivant sur trois continents différents et qu'à priori rien ne rapproche.

La première est une « intouchable » en Inde, la caste des bannis et des proscrits ; elle ne veut pas que sa fille qui a six ans vive dans les mêmes conditions qu'elle. La deuxième est une Sicilienne qui travaille comme jeune ouvrière dans l'atelier de son père et qui se retrouve à la tête de la petite entreprise familiale en difficulté financière. La troisième, une Canadienne qui correspond au profil de la femme occidentale libérée et qui veut dissimuler sa maladie à son patron et à ses collègues de peur de perdre son emploi. Trois femmes attachantes qui vont devoir se battre et lutter contre des discriminations.

Laetitia Colombani puise son inspiration dans « l'observation des femmes qui l'entourent, leur courage, leur volonté » et affirme se sentir proche de ses héroïnes. Celles-ci sont animées d'un même courage, vont se battre et refusent que la fatalité dicte leur destin.

Le roman puise sa force dans sa construction bien menée et l'habileté du scénario ; la lecture est agréable, et on comprend rapidement qu'il doit y avoir un lien entre ces trois parcours, sans toutefois savoir lequel. La figure métaphorique de la chevelure est originale, les cheveux sont signe de liberté, de vie, de force, de renaissance, de féminité. Il ne s'agit toutefois pas d'un roman féministe, comme à quoi le réduisent certains commentaires, mais d'un roman empli d'humanité, peu importe l'âge, le sexe ou la couleur des héros.

Les gratitudes (Delphine de Vigan)

note: 4Bien écrit, parfois émouvant, dans un style sobre, simple et efficace Jean-Daniel - 23 août 2022

Dans « Les gratitudes » Delphine de Vigan dépeint la vieillesse et la maladie sans pour autant alourdir l'atmosphère et sans excès de pathos. Ce roman plein d'humanisme raconte l'histoire d'une vieille femme atteinte d'aphasie (qui perd peu à peu l'usage de la parole) et qui vit ses dernières années dans un EHPAD. Elle est entourée de Marie, une jeune femme dont elle est très proche depuis de longues années, et qu'elle considère un peu comme sa fille et de Jérôme, jeune orthophoniste chargé de la suivre dans la maison de retraite.

La vieille dame, Michka, ne voudrait pas quitter le monde avant d'avoir la possibilité de retrouver un couple qui l'a recueillie et sauvée pendant la guerre, alors qu'elle était encore une petite fille, afin de lui témoigner sa reconnaissance. Son espoir est que Marie ou Jérome lui permette de dire « Merci » afin de partir sereinement…

Le récit, bien construit, est essentiellement constitué de dialogues et chaque personnage, par petites touches, prend la parole d'un chapitre à l'autre. Ces personnages sont simples, gentils et dévoués, et ont de beaux sentiments, tout comme l'auteur.

« C'est avec des beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature » a écrit André Gide dans une correspondance avec François Mauriac. C'est bien sur excessif ici, car même s'il ne s'agit pas de « grande » littérature, c'est bien écrit, parfois émouvant, dans un style sobre, simple et efficace.

Moby Dick (Herman Melville)

note: 4Le roman de Melville cache dans ses soutes de nombreux trésors Jean-Daniel - 22 août 2022

Malgré le manque de reconnaissance de son vivant, Herman Melville figure aujourd'hui comme l'une des figures incontournables de la littérature américaine. Aujourd'hui considéré comme une oeuvre fondatrice de la littérature des XIXe et XXe siècle, Moby Dick a fait l'objet de plusieurs traductions en français. Lorsque le livre paraît en 1851 Herman Melville est déjà très connu, pourtant les critiques sont mitigées et le livre ne sent vend pas aux États-Unis. Il n'a pas offert aux critiques et aux lecteurs ce qu'ils attendaient de lui, de paisibles croisières exotiques, de pacifiques récits de voyages maritimes. Avec ses interrogations métaphysiques, la baleine blanche l'a emmené loin des rivages tranquilles de la notoriété bourgeoise américaine.

Le roman fut négligé durant près de 70 ans et il faudra attendre la traduction de Jean Giono, en 1941, pour pouvoir le lire en français ; trois autres traductions ont suivi, la dernière étant celle de la Pléiade. Pourquoi autant de traductions ? La dernière ne souffre pas de la lourdeur trop souvent inhérente aux traductions « universitaires », mais existe, vivante, dans une belle langue française, qui se lit avec plaisir, et où elle a le mérite de bénéficier d'un demi-siècle d'études sur Melville, absentes au temps de Giono. Aujourd'hui Moby Dick fait partie des oeuvres que chacun pense connaître dès l'énoncé de leur titre, pourtant sans en connaître "les vraies richesses" et caractéristiques. Les commentaires et analyses sont nombreux, y compris dans Babelio, sans toutefois en résoudre tous les mystères et interrogations.

Toujours dangereuse, la pêche à la baleine avait déjà fait l'objet de récits avant le roman de Melville. Toutefois ici, c'est différent, car la baleine fantasmée envoute le capitaine, et se rajoute la vengeance métaphysique que poursuit un capitaine Achab que la haine aveugle, emporté par le désir de mort : celle qu'il veut infliger au cachalot. Melville transforme rapidement le bateau en un théâtre de multiples passions où il y embarque un échantillon d'humanité très diverse et prend un malin plaisir à retarder l'apparition de l'énigmatique capitaine qui n'aura de cesse de traquer le monstrueux prédateur.

Le roman de Melville cache dans ses soutes de nombreux trésors et se transforme peu à peu en une étourdissante odyssée de tous les dangers, aux confins de la condition humaine. L'allégorie de la baleine et de sa poursuite effrénée par le capitaine témoigne d'une relation particulière entre vérité et narrativité. La confrontation entre le capitaine Achab et Moby Dick, objectif lointain de l'ensemble du roman, n'en occupe en fait qu'une petite partie ; elle est comme la mort par rapport à la vie. En effet, plus que la chasse effective du capitaine Achab, qui n'occupe que les trois derniers des cent trente-cinq chapitres, Moby-Dick est le voyage en mer du narrateur, Ismaël, à la recherche de « l'insaisissable fantôme de la vie ».

La Cheffe, roman d'une cuisinière (Marie Ndiaye)

note: 2Il est dommage de devoir attendre le dessert, certes succulent ici, pour sortir de son ennui. Jean-Daniel - 22 août 2022

La cheffe, c'est ainsi qu'est nommé la cuisinière tout au long du roman, comme « une sorte de prénom », explique Marie Ndaye. Nous apprenons à la connaître par petites touches grâce au narrateur, un ancien commis secrètement amoureux d'elle et qui raconte la femme énigmatique qu'il a admirée et avec qui il a travaillé sans réussir à percer son mystère.

La « cheffe », essai de féminisation du mot chef. Cette forme n'existe pas, « alors que c'est une orthographe qui existe parfois au Québec » regrette Marie Ndaye, « c'est important de féminiser » revendique-t-elle. Et elle en profite pour insérer ce mot tout au long du roman, sur chaque page à diverses reprises.

L'auteur met en avant le métier de cuisinier et dresse le portrait d'une femme qui a consacré sa vie à la cuisine. Le roman est l'histoire d'une obsession, « Rien n'existe en dehors de la cuisine. Sa passion dessine ses limites affectives. Elle ne veut pas juger les autres, elle ne veut pas se livrer. » La « cheffe » est une femme complexe sans nom et sans visage, cachée derrière sa fonction de chef, « Elle détestait être approchée, sondée, risquer d'être dévoilée. » Elle est portée par une farouche volonté de perfection et de dépassement de soi et sacrifie tout à son métier, la cuisine qu'elle considère comme un art. Elle devient rapidement un chef réputé et est récompensé de son travail.

On connait le style de Ndiaye, sa manière de proposer de longs développements à ses lecteurs, mais ici la recette ne marche pas vraiment, la sauce littéraire est trop épaisse, contrairement à celle plus sobre, plus légère et plus élaborée de son personnage principal. Les phrases sont très souvent trop longues, ce qui devient vite lassant et déplaisant, Ndaye adore étirer ses phrases sur de nombreuses lignes comme une pâte qu'on étire indéfiniment au rouleau à pâtisserie. Elle alourdit ainsi trop souvent son texte par un excès d'adjectifs et d'adverbes dont elle pourrait se passer, le lecteur est trop vite saturé et ne peut apprécier les morceaux proposés, aussi la recette ne peut-elle pas tenir ses promesses.

Fait rarissime, j'ai eu bien des difficultés à poursuivre la lecture de ce livre trop indigeste dans la forme et le style répétitif, et je n'ai pu que difficilement résister à la tentation de parfois sauter des lignes ou des pages. Les personnages ne sont pas vraiment attachants et ne peuvent donc susciter l'empathie et il ne se passe pas grand-chose avant que la fin du roman ne nous surprenne enfin. Il est toutefois dommage de devoir attendre le dessert, certes succulent ici, pour sortir de son ennui. Le meilleur des desserts ne peut à lui seul transformer un repas quelconque en repas de chef. Dommage !

Malenfer n° 1
La forêt des ténèbres (Cassandra O'Donnell)

note: 1Je n'ai pas aimé. Jeanne - 22 août 2022

Déjà,en voyant la couverture,je me suis dit : " chouette,un nouveau livre fantastique de Cassandra O'Donell !"
Après,j'ai lut le résumé,qui a attisé ma curiosité.Et du coup,je l'ai lut.Mais je n'ai pas aimé.Les personnages ne sont pas très attachant,et,personellement,Zoé m'agace.Elle se comporte comme si elle avait 15 ans,j'exagère,mais pas tant que ça.D'accord,ses parents sont partie,du coup,elle est un PEU plus mature,mais ça va trop loin.En revanche,j'ai un peu plus apprécié Gabriel,mais sa personalité est peu approfondit.Autre chose;le titre(Malenfer)est un peu mal choisit.Car,j'ai lut le tome 2 malgrès tout,et il était concentré sur les pouvoirs,machin.Et c'est pareil pour le 3,4 et 5.Bref,voilà,se n'est que mon avis.

Maldoror n° 1
Les Enfants de la Légende (Philippe Lechermeier)

note: 5COUP DE COEUR Jeanne - 22 août 2022

J'ai adoré ce roman ! L'histoire est très bien construite,le vocabulaire assez simple.Les personnages sont attachant et le lien établit entre eux et magique....Ce livre de 300-400 pages se lit très vite,et on ne peut plus s'arrêter ! Et en plus,la couverture est magnifique,et donne envie.Le résumé également.C'est un superbe récit d'aventure et de magie pour les 10 à 14 ans.Bref,pour moi,c'est un coup de coeur,mais assez parlé,il ne vous reste qu'à le LIRE !!!

Morales provisoires (Raphaël Enthoven)

note: 4Raphaël Enthoven fait du quotidien une source d'inspiration pour la pensée Jean-Daniel - 21 août 2022

Raphaël Enthoven fait du quotidien une source d'inspiration pour la pensée, un lieu d'apprentissage de la liberté, « le quotidien est l'écosystème de la philosophie. » Son livre « Morales provisoires » réunit le contenu de chroniques « La morale de l'info », qu'il a présentées à l'antenne d'Europe 1. Il s'exprime en spectateur engagé de l'information au quotidien, en évitant toute exagération et en gardant de la distance sur l'immédiateté de l'actualité.

A l'heure où nous sommes entrés dans l'univers des fake news (fausses informations), Enthoven ouvre la pensée ou simplement un autre regard sur les interprétations face aux médias et aux politiques, en faisant fréquemment appel à des références philosophiques.

L'enjeu n'est pas de faire briller l'actualité, mais de l'éclairer, et on peut regretter que ces chroniques soient souvent un peu courtes, privilégiant la virtuosité à une analyse plus poussée. En quelques années, Raphaël Enthoven s'est imposé comme un des philosophes médiatiques par excellence et est devenu un incontournable agitateur d'idées qui a permis, avec quelques autres, à la philosophie de se faire peu à peu une place dans les médias.

L'exercice était certes périlleux, mais il est réussi.

Une vie entre deux océans (M. L. Stedman)

note: 4M. L. Stedman propose un très beau premier roman où l'émotion est constante Jean-Daniel - 21 août 2022

En Australie, Tom Sherbourne devient gardien de phare sur l'île de Janus, sauvage et reculée. À l'abri des désordres du monde post grande guerre, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l'impossibilité d'avoir un enfant, jusqu'au jour où il découvre sur le rivage, dans une petite embarcation, un bébé sain et sauf qui peut les sortir de la solitude et de la frustration. Isabel demande à Tom de ne pas signaler cet incident et de garder l'enfant avec eux. Une décision lourde de conséquences…

Une vie entre deux océans est assurément un très bon roman qui captive le lecteur du début à la fin, avec des personnages complexes et émouvants, en proie à leurs décisions prises en mettant à mal leur conscience. Tom est tiraillé entre sa raison et l'amour qu'il porte à sa femme, il est sans cesse tourmenté par sa décision et la culpabilité qui en découle. Isabel, femme désespérée car elle ne parvient pas à avoir un enfant, est prête à tout pour donner un sens à sa vie, voir son rêve se réaliser et devenir mère. Hannah, enfin, femme dévastée qui espère le retour de son mari et de sa fille. Aussi, les personnages, qui ont un but commun, donner beaucoup d'amour à « leur » petite fille, doivent sans cesse composer avec leurs souffrances.

Dès le début on sait que Tom et Isabel prennent une mauvaise décision, pourtant on ne peut s'empêcher de les comprendre et le lecteur va partager leur détresse et leur histoire. Hannah, la mère biologique, est émouvante, c'est son apparition dans le roman qui fait basculer le bonheur fragile de la famille Sherbourne et créer un trouble chez le lecteur qui ne peut prendre parti tant les personnages sont attachants. Ce n'est qu'à la fin du roman que l'on connaitra le sort de chacun.

M. L. Stedman propose un très beau premier roman où l'émotion est constante. La détermination du lecteur à connaître comment ce roman peut se terminer fait qu'il lui est difficile de reposer le livre avant la dernière page.

David, la nuit tombe Pièce en trois actes (Bernard Kops)

note: 5 Luc - 21 août 2022

Immortelles (Laure Adler)

note: 3 Roman sur l'amitié féminine essentiellement destiné à un public féminin Jean-Daniel - 20 août 2022

Journaliste, historienne et écrivain, Laure Adler est l'auteur de divers essais ainsi que de plusieurs biographies sur des femmes célèbres (Duras, Arendt, Weil...). Surtout connue dans le domaine littéraire pour ses biographies - celle très controversée de Marguerite Duras a été critiquée en raison de nombreux « emprunts » - elle aborde dans « Immortelles », son premier roman, un thème qui lui est cher, l'amitié féminine, à travers les portraits croisés de trois femmes qui ont compté dans sa vie. Trois femmes, trois personnalités et parcours différents, leur point commun, c'est qu'elles ont disparu.

Le lecteur fait petit à petit connaissance avec ces trois femmes dont il suit la trajectoire depuis leur enfance mouvementée. Passant d'une amie à l'autre, le lecteur peut se sentir parfois désorienté car les situations sont quelquefois confuses, pour certains les histoires peuvent paraître sans grand intérêt, mais c'est surtout passablement écrit.

Le sentiment de bienveillance de la part de la narratrice est omniprésent dans cet hommage à l'amitié qui a fait de ses amies, à ses yeux, des « immortelles ». Ce roman sur l'amitié féminine est davantage destiné à un public féminin, est-ce la raison pour laquelle j'ai dû me forcer à finir ce livre ?