De l'enfer à la lumière (Jean-Baptiste Alaize)

note: 5 Auradusage2945 - 30 décembre 2022

Rig 45 - Saison 1 (Per Hanefjord)

note: 5Quel suspense !Anonyme - 29 décembre 2022

Un "Dix petit nègre" revisité en version plus trash ! L'idée de la plateforme pétrolière est géniale car elle offre un environnement tout en métal, assez hostile. Le suspense monte progressivement ; un énorme retournement arrive en milieu de saison ! On est happés par cette série au suspense haletant.

Bartleby (Herman Melville)

note: 5 Un des sommets de la littérature américaine. Jean-Daniel - 29 décembre 2022

En 1853, après l'accueil mitigé réservé à Moby Dick, Melville se met à écrire des nouvelles, dont la première d'entre elles est « Bartleby, the Scrivener : A Story of Wall-Street ». Le texte, délaissé pendant un siècle par la critique américaine, a connu ensuite un grand succès, particulièrement auprès des philosophes et écrivains pour lesquels la nouvelle a longtemps constitué un objet de fascination et a suscité de multiples interprétations. Les traductions et les commentaires se sont ainsi succédé sous de nombreux titres différents : Bartleby l'écrivain, Bartleby le scribe, Bartleby : une histoire de Wall Street, et plus simplement Bartleby. Toutefois, presque toutes ces lectures évitent le texte pour se focaliser essentiellement sur la formule « I would prefer not to » ou le personnage qui l'incarne, négligeant ainsi l'intrigue.

Ainsi que le rappelle le sous titre, le récit se passe à Wall Street, au milieu du XIXe siècle à l'époque où New York, la ville natale de Melville, va devenir la place financière majeure du monde occidental. Dans une petite étude, un avocat a déjà trois collaborateurs originaux qui ne correspondent guère au personnel attendu chez un avocat d'affaires de Wall Street, lorsqu'un personnage mystérieux apparaît ; il s'agit de Bartleby, un copiste consciencieux et silencieux. le narrateur est l'avocat qui entreprend de raconter, des années après, un épisode de sa vie, son quotidien dans son étude, et tout particulièrement ses mésaventures dans le recrutement de ses employés qui lui compliquent l'existence. Bartleby se révèle être un employé modèle qui respecte toutes les formes à la lettre, mais qui ne laisse jamais transparaître de signe d'émotion, ou de trace d'« humanité ordinaire », comme le relève le narrateur. On ne sait rien de Bartleby et son attitude interpelle, ce qui installe progressivement un suspense teinté d'une certaine tension. le premier incident se produit rapidement, lorsque l'avocat demande à Bartleby de recopier un document. Il réitère trois fois sa demande et, à la surprise générale, Bartleby répond systématiquement, d'un ton parfaitement calme, « je préfèrerais ne pas (le faire) » : « I would prefer not to ». Au fil des pages, Bartleby abandonne inexorablement toute activité, ses comportements extravagants se multiplient et s'enchaînent, au point où celui-ci devient une véritable épreuve pour son entourage. Alors qu'on s'attend à ce que Bartleby obéisse normalement aux demandes de son patron, il refuse obstinément de faire ce pour quoi il est payé, comme si cela était normal, puis refuse même de sortir de l'étude où il s'est installé pour dormir.

L'originalité de Bartleby tient du fait qu'il ne refuse jamais directement mais use d'une expression qu'il oppose à toute sollicitation et qu'il utilise tout au long du récit « J'aimerais mieux pas » ou « Je (ne) préférerais pas », variant selon les traductions. Cette formule ambigüe « I would prefer not to » n'est pas vraiment correcte en anglais, contrairement à « I‘d rather not », incarnant la résistance passive du personnage, mais participe toutefois d'un registre soutenu, presque précieux, et d'une politesse extrême. Comme l'a écrit Deleuze « elle résonne comme une anomalie ». Elle n'oppose pas un refus strict, mais laisse une possibilité avec l'ouverture du « I would prefer » et la fermeture du « not to ».
En dépit de nombreuses interprétations, l'énigme de Bartleby reste entière mais la plupart des commentateurs ont relevé une certaine culpabilité qui marque le récit du notaire, en effet, son manque de réaction et son extrême tolérance paraissent invraisemblables. Melville a réussi à transformer une petite histoire d'apparence anecdotique en ce qui est aujourd'hui considéré comme un des sommets de la littérature américaine.

Le voyant d'Etampes (Abel Quentin)

note: 5Abel Quentin fait preuve d'un rare talent pour décrire un grave problème actuel Jean-Daniel - 29 décembre 2022

Jean Roscoff, maître de conférences en histoire prend sa retraite à soixante-cinq ans, après une carrière sans relief. Désoeuvré et seul depuis que sa femme l'a quitté, il peine à garder le cap mais décide de se reprendre en main en écrivant un nouveau livre, une biographie d'un écrivain américain méconnu.
La parution de ce livre, au lieu de faire revivre Jean Roscoff, va le précipiter en enfer car il est voué aux gémonies, ne répondant pas aux critères de l'« idéologie woke ». Victime d'une cabale injuste, happé dans un tourbillon infernal, faisant l'objet d'une chasse à l'homme, Jean Roscoff, profondément antiraciste, n'imaginait pas la tempête médiatique que son roman allait provoquer, entrainant un torrent de violence pour avoir vu en Robert Willow, son personnage principal, l'écrivain, le poète talentueux, avant l'homme noir.

Le terrorisme pseudo-intellectuel venu des Etats-Unis et qui sévit depuis peu en France est bien décrit dans ce roman. A travers une écriture brillante et nuancée, Abel Quentin a su, avec humour, évoquer un sujet grave, très préoccupant et insidieux, essayant d'éveiller des consciences sur les dérives identitaires et les dangers idéologiques de la « culture woke » (je n'ai pu éviter l'oxymore). Il souligne également le danger face aux réseaux sociaux dont son personnage principal ne maîtrise pas les codes, outils qui peuvent se déchainer en meute féroce afin de tout détruire lâchement et anonymement dans des cabales incontrôlables.

Ce roman est excellent et souvent drôle, sans jamais tomber dans la caricature, faisant penser au livre de Philip Roth « La Tache », et sa descente aux enfers. Il est celui d'une époque où des militants bornés de la « cancel culture », funeste et inquiétante invention idéologique provenant des universités américaines, tentent d'imposer leurs propres normes.

Abel Quentin fait preuve d'un rare talent pour décrire un grave problème actuel, cette censure idéologique qui met en péril la vie de la pensée. Sans doute un des meilleurs livres de 2021.

Le livre de ma mère (Albert Cohen)

note: 5Albert Cohen exprime son désarroi et sa tristesse face à la mort de sa mère Jean-Daniel - 29 décembre 2022

Lors de ses entretiens avec des journalistes et des critiques littéraires, Albert Cohen a régulièrement affirmé le caractère autobiographique de son récit qui constitue un « hommage » à sa mère décédée, un témoignage sur la « majesté de l'amour » maternel.

Albert Cohen a effectué un travail d'idéalisation visant à construire l'image d'une mère parfaite qui n'a vécu que pour et par son fils. Il exprime son désarroi et sa tristesse face à la mort de sa mère, aimante et attentionnée, et revient avec tendresse, et un sentiment de culpabilité, sur les moments passés avec elle, regrettant de ne pas lui avoir assez témoigné son amour et montré combien elle fut importante. Avec poésie et humanisme il décrit ainsi diverses scènes et ne cesse d'affirmer combien il aimerait qu'elle soit encore présente.

La première partie du livre est rythmée par une sorte de litanie lyrique exprimée par l'anaphore « jamais plus », tandis que la seconde partie est structurée avec l'anaphore « je la revois » ou « je revois ». Le regret, toujours présent, et la fascination du souvenir guident l'écriture d'Albert Cohen qui se livre à la difficile narration du souvenir heureux.

Ce livre ne peut pas laisser indifférent, il est fait d'émotions et de sentiments forts, et le décalage entre l'éducation et les valeurs transmises par la mère et la vie moderne donne souvent lieu à des situations touchantes.
La mort de sa mère a été insupportable pour Albert Cohen, en fait la mort de toutes les mères est insupportable pour tous les fils. La vie est peu de choses, il faut profiter de ses proches quand il est encore temps. A lire.

Les Noces barbares (Yann Queffélec)

note: 5Ce roman, d'une beauté sauvage et cruelle, est nul doute un des meilleurs prix Goncourt. Jean-Daniel - 29 décembre 2022

Prix Goncourt 1985, Yann Queffelec a obtenu une juste récompense avec « Les Noces Barbares ».
En dépit de la dureté du récit, ce roman sombre et triste se lit facilement et tient en haleine de la première à la dernière page. C'est avec grand talent et habileté que l'auteur décrit le pire et raconte dans un style captivant la vie d'un enfant, devenu adolescent, en cruel manque de tendresse et d'affection de la part de sa mère.
Durant tout le livre on se demande si l'enfant est né avec une maladie mentale ou si son état est dû à ce douloureux manque de tendresse et d'attention ; certainement un peu des deux.
Cette constante quête désespérée de tendresse, de reconnaissance et d'amour de la part d'un fils perdu dans un abîme d'indifférence ne peut laisser le lecteur insensible. Ludo n'a qu'un objectif et celui-ci l'obsède constamment : être aimé de sa mère qui lui refuse toute affection. Il recherche désespérément la reconnaissance de sa mère. Pourtant celle-ci lui refusera toute affection et le privera de toute manifestation de sentiment ou de tendresse, trop marquée, blessée, par un passé haï et son fils qui lui rappelle inexorablement ce passé.
Sans cesse le lecteur a l'impression qu'il aurait suffi d'un rien pour que cet enfant en souffrance, et inapte à la vie en société, puisse enfin s'épanouir et vivre normalement. Le roman laisse sans cesse le lecteur espérer un infime moment de joie, que Ludo ait enfin la reconnaissance tant attendue et qu'il trouve la paix.

Ce roman éveille certains enseignements chez le lecteur concernant l'âme humaine. Il est parfois difficile de faire la différence entre une victime et un coupable, on peut quelquefois être les deux. Il serait ainsi facile de juger la mère, enfant à peine adolescente, elle qui n'a pas su trouver sa place de mère, a subi la haine et la colère de ses parents, et qui a été détruite au plus profond d'elle-même.
Ce roman démontre également qu'il n'y a pas seulement des maltraitances physiques mais que des mots, des incompréhensions, des rejets peuvent également se transformer en maltraitance pouvant entrainer de graves conséquences sur la personnalité d'un enfant puis de l'adulte qu'il deviendra.

Ce roman, d'une beauté sauvage et cruelle, est un de mes livres préférés et nul doute un des meilleurs prix Goncourt.

Meurtres dans le décagone n° 1 (Hiro Kiyohara)

note: 5Pour les amateurs de polarsAnonyme - 29 décembre 2022

C'est un premier tome bien prometteur. L'intrigue préliminaire se dessine ; les personnages sont présentés. Tout promet d’être bien alambiqué ! Les références aux grands auteurs de romans policiers laissent entrevoir le meilleur ; vivement la suite !

Léviathan n° 2 (Shiro Kuroi)

note: 5toujours aussi bienAnonyme - 29 décembre 2022

L'exploration continue dans le vaisseau. Dans le passé, c'est le carnage ! Comme prévu des clans se formes, des amitiés se trahissent, certains payent leur attitude passée. Tout est si réaliste qu'on en frissonne... Un "Sa majesté des mouches" version manga à découvrir ! Âmes sensibles s'abstenir ;-)

Honkytonk man (Clint Eastwood)

note: 5méconnuAnonyme - 28 décembre 2022

Un des premiers films d'Eastwood s'avère être injustement méconnu. C'est pourtant un road trip très réussi. L'acteur joue un chanteur country vieillissant et malade qui veut jusqu'à la fin parcourir les routes et donner des concerts. Un personnage très attachant un peu badin, qui nous amuse et nous bouleverse à la fois. A noter que le fils d'Eastwood joue un personnage du film.

la Maison du lac (Mark Rydell)

note: 4PoignantAnonyme - 28 décembre 2022

Rare sont les films qui abordent la fin de vie de façon aussi réaliste et poignante. Les relations familiales sont aussi abordées avec simplicité, englobant tous les non-dits qu'il put exister parfois dans une famille. Jane et Henri Fonda, fille et père, ont l'occasion unique de se retrouver dans l'ultime long métrage de l'acteur qui a abordé avec courage (et accompagné par le talent de Katharine Hepburn) sa propre décrépitude.

Egyptian jazz (Salah Ragab)

note: 5Jazz égyptien Bastien - 27 décembre 2022

Une réédition de l’indispensable label Strut Records qui compile des enregistrements d’un fabuleux big band égyptien de 1968 à 1973. Le percussionniste Salah Ragab, alors responsable du département de musiques militaire d’Héliopolis créée l’ambitieux Cairo Jazz band, doté d’une solide section de cuivres (5 saxophones, 4 trompettes et 4 trombones !) accompagné de pianos, congas, tuba et quelques instruments traditionnels orientaux comme le ney. Il en résulte un jazz modal riche des influences de la scène new-yorkaise de l’époque combiné à un certain goût épique, comme si Yussef Lateef composait une musique de péplum mélangé à un épisode de la Panthère rose. Le titre que je vous propose d’écouter s’appelle Tribute to Sun Ra - un pianiste virtuose et prolifique qui était persuadé (et moi aussi) qu’il venait d’une autre planète et qui s’habillait assez régulièrement en pharaon futuriste pour d’incroyables concerts performances cosmiques. Bref, Salah Ragab et le Cairo Jazz Band feront d’ailleurs, sans le savoir encore, une tournée ensemble (et même un disque, également disponible) en Grèce en France et en Espagne en 1984.

Saturno 2000 - La Rebajada De Los Sonideros 1962-1983

note: 5Slow cumbia Bastien - 27 décembre 2022

Le monde va trop vite ? Vous êtes dépassé par la cadence des évènements ? A défaut de changer de disque avez-vous seulement pensé à le ralentir ? C’est précisément ce qu’ont fait quelques DJ mexicains dans les années 60. Drôle d’idée, et pourtant, quand ces DJ sillonnent l’Amérique du sud en quête de nouveaux sons, ils trouvèrent le tempo des cumbias de Colombie ou du Pérou trop rapide pour le public et les danses mexicaines. Alors un nouveau genre était né : la rebajada (comprenez « ralentie »). On dansera jusque dans les années 80 dans ces sound-systems aux rythmes ralentis, et finalement de nouveau en 2022 grâce à une salvatrice compilation du toujours excellent label Analog Africa, qui vous permettra de danser avec toute votre âme tout en économisant la pile de votre pacemaker.

Manual de cortejo (Rodrigo Cuevas)

note: 5Freddie Mercury des Asturies Bastien - 27 décembre 2022

Rodrigo Cuevas est une figure iconoclaste de la musique espagnole que les journalistes appellent désormais, grâce à une belle moustache et des performances ultra sexy, le Freddie Mercury du folklore des Asturies ! En effet, cet affriolant gaillard, excellent musicien et ingénieur du son, s’est attelé à collecter chant de femmes, de bals et de carnavals et autres mélodies de cortèges encore nombreux dans sa campagne asturienne natale, pour les injecter de sons électroniques en compagnie du producteur galicien Baiuca. Cette aventure donnera naissance à une excitante musique mutante performée en dentelles traditionnelles, maquillage et sabots dorés.

The line is a curve (Kae Tempest)

note: 4Une envie soudaine de réviser son anglais Bastien - 27 décembre 2022

Kae Tempest a enlevé le T de son prénom pour affiner son identité et questionne encore une fois le sens de nos vies et du monde avec une poésie dense qui transmet une énergie fougueuse. La sortie de cet album est une belle occasion de redécouvrir le groupe de ses débuts (Sound of Rum), sa poésie (Etreins-toi), sa prose (Ecoute la ville tomber) ou une de ses pièces de théâtre (Inconditionnelles). A 36 ans, Kae Tempest est une voix importante de sa génération, écoutez-la.

Hexen valley (Gnod)

note: 4Psychédélisme brutal de Manchester Bastien - 27 décembre 2022

Ancré dans la périphérie de la grande ville du Nord de l’Angleterre, Gnod est un groupe qui joue une musique intense autour d’un noyau dur simple (deux guitares, basse et batterie) mais terriblement efficace, qui pourrait évoquer Sonic Youth buvant une tisane de mandragore. On entendra aussi le fantôme de Lou Reed, dans une inspirée reprise de Waves of fear. Hexen valley est le 9e album de ce groupe à découvrir, tout autant que le fascinant label Tesla Tapes que la constellation Gnod fait tourner.

Fantômes... futurs (Nico "Kham" Meslien)

note: 5Contrebasse solo Bastien - 27 décembre 2022

Un disque qu'on aurait envie de classer nulle part, tellement l'universalité de sa musique semble se défier des genres et des cases. Il s'agit d'un enregistrement de contrebasse solo, par Kham Meslien, dont vous aurez peut-être reconnu le nom si vous êtes familier du singulier groupe Lo'jo et de la poésie de Denis Péan. Ce premier album solo déroule un univers vaste et gracieux, un vrai voyage immobile qui donne envie de se plonger dans un grand roman sauvage.

When the wind forgets your name (Built to Spill)

note: 5Grâce psyché-pop Bastien - 27 décembre 2022

Près de trente ans après sa création, quelle bonne surprise que de découvrir ce groupe de rock américain aux subtils arrangements, truffé de mélodies qui hypnotisent en trois accords. Un grand merci à l'artiste Alex Graham d'avoir fait une aussi belle pochette qui m'a permis, chose assez rare, de succomber au charme d'un disque de pop-rock !

Promises (Floating Points)

note: 5Faramineux Pharoah Sanders Bastien - 27 décembre 2022

2022 a vu mourir le saxophoniste Pharoah Sanders, monument de la scène ethno-jazz afro-américaine. La collaboration en 2021 avec le musicien anglais Floating Points aura scellé le génial ensemble des œuvres de sa vie, avec ce sublime testament apaisé, tel une lumière suspendue au silence.

Taumel (Meute)

note: 4Fanfare techno Bastien - 27 décembre 2022

Ces onze musiciens allemand jouent depuis 2015 des tubes techno house avec un ensemble de cuivres et de percussions, en club et dans la rue. Ce dernier album confirme que l'énergie des esthétiques électroniques peut aussi s'incarner en une généreuse fanfare !

Les architectes de la Liberté (École nationale supérieure des beaux-arts)

note: 4Fabrica del futuro Bastien - 27 décembre 2022

Fabric est un grand club londonien qui reste exigeant dans sa programmation et édite régulièrement des compilations mixées par de talentueux DJ internationaux. C'est le cas ici avec l'équatorien Nicola Cruz qui développe un univers cohérent et méconnu et nous embarque dans une transe latine contemporaine, entre méditation et danse exutoire

Ressusciter (Christian Bobin)

note: 5Un très beau livre que je continue d'ouvrir de temps en temps. Jean-Daniel - 27 décembre 2022

Il y a des écrivains qu'on lit et relit si souvent qu'on s'imagine être leur ami. Christian Bobin nous conduit, au fil de ses récits et de ses interrogations, à un cheminement intérieur qui l'a fait devenir écrivain.
Ses livres font partie de ceux que je garde près de moi pour les jours où je veux du beau, des choses simples et précieuses qui me vont droit au coeur.
« Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir. »
Il parle souvent des riens du quotidien mais surtout de l'amour, de la beauté d'un arbre, de sa présence bienfaitrice, de musique, de peinture, de personnes âgées ou d'enfants, de l'importance de rencontres qui marquent comme des rayons de soleil, du temps qui passe inexorablement.
Quand je le lis, je prends mon temps, je fais des pauses et je me surprends même à interrompre ma lecture pour relire certains passages et les savourer comme un dessert de choix.
Pour résumer, ses écrits oscillent toujours entre prose et poésie, je les déguste comme des petits chocolats soigneusement choisis, mais surtout Christian Bobin a l'art de m'émouvoir.
Un très beau livre que je continue d'ouvrir de temps en temps.

Le goûter du lion (Ito Ogawa)

note: 5Le goûter du lion Didier - 24 décembre 2022

Délicatesse, pudeur et générosité pour parler d'un sujet grave. Un livre exceptionnel qui vous marquera.

Free Guy (Shawn Levy)

note: 4free guys Julien - 24 décembre 2022

c'est un filme que javai deja regarder mais je me n'en lace pas du tout!!!

Dérapages (Ziad Doueiri)

note: 5 Dany - 23 décembre 2022

Les gardiens des secrets n° 1 (Trenton Lee Stewart)

note: 5Les gardiens des secrets n° 1 Jérémie - 20 décembre 2022

livre avec suspens et qui et passionnant .

Dad n° 7
La force tranquille (Nob)

note: 5Dad n°7 Romane - 19 décembre 2022

Il est très bien je le recommande !

Le cadavre du Palais-Royal (Laurent Joffrin)

note: 1LE CADAVRE DU PALAIS ROYAL Madame Karmazyn - 18 décembre 2022

Pauvre Jean-François Parot : il doit se retourner dans sa tombe ! Non seulement son héros, Nicolas Le Floch, est devenu mou et bien-pensant, servant toujours fidèlement les monarques en ce début de Révolution -tout en laissant quelques ouvertures vers les révoltés, on ne sait jamais ! - mais tout le roman est incroyablement mal écrit : des fautes de français comme le récurrent "s'égayer" pour s'égailler ; et des redites, comme si plusieurs "rédacteurs adjoints" travaillaient pour Joffrin sans se concerter... Ne parlons pas des inévitables scènes de sexe bien gentillettes, et des non moins inévitables recettes de cuisine à la mode dans le polar depuis Manuel Vazquez Montalban... Parot maniait cela avec une autre finesse et un autre humour.

Typical music (Tim Burgess)

note: 522 titres popAnonyme - 15 décembre 2022

Tim Burgess a le look d'un adolescent des années 90 et a gardé l'inventivité de sa jeunesse. Il nous offre un album riche de 22 titres, très pop mais aux inspirations soul, funk, surf... C'est un album inventif et festif qui s'écoute en boucle et donne le sourire.

Vivre vite (Brigitte Giraud)

note: 0Prix Goncourt 2022 Ariane, bibliothécaire - 14 décembre 2022

Le Goncourt 2022 est à mon goût un très mauvais cru. Brigitte Giraud revient sur le décès de son époux, après toutes ces années. Elle nous joue la danse des si et si et si... en rejetant la faute sur les autres, ce qui m'a beaucoup dérangé et mis mal à l'aise. Son cher époux à fait un wheeling, dont il est le seul responsable et qui lui a été fatal. Personne n'y est pour rien. C'est, un terrible accident , comme il en arrive tant, dû à des circonstances malheureuses. Je n'y ai vu aucun intérêt de lecture et je conclus avec les mots, bien à propos de Tahar Ben Jelloun, membre du jury, "c'est un petit livre, il n'y a pas d'écriture". Je suis terriblement déçue par le Goncourt 2022 et SI j'avais su, je l'aurais point lu !

Vivre vite (Brigitte Giraud)

note: 0Prix Goncourt 2022 Ariane - 14 décembre 2022

Le Goncourt 2022 est à mon goût un très mauvais cru. Brigitte Giraud revient sur le décès de son époux, après toutes ces années. Elle nous joue la danse des si et si et si... en rejetant la faute sur les autres, ce qui m'a beaucoup dérangé et mis mal à l'aise. Son cher époux à fait un wheeling, dont il est le seul responsable qui lui a été fatal. Personne n'y est pour rien. C'est, malheureusement un accident , comme il en arrive tant, dû à des circonstances malheureuses. je n'y ai vu aucun intérêt de lecture et je conclus avec les mots, bien à propos de Tahar Ben Jelloun, membre du jury, "c'est un petit livre, il n'y a pas d'écriture". Je suis terriblement déçue par le Goncourt 2022 et SI j'avais su, je l'aurais point lu !

Je suis Pilgrim (Terry Hayes)

note: 5 Nessima - 10 décembre 2022

Les filles au chocolat n° 3 1/2
Coeur salé (Cathy Cassidy)

note: 5trop bien Linette - 10 décembre 2022

Ce livre est émouvant. il est magnifique. j ai adoré. Je le conseille

Nid de guêpes (Rachel Abbott)

note: 4Nid de guêpes Lindsay - 6 décembre 2022

Vraiment une histoire superbe, j'ai pas l'habitude de lire donc au bout d'un moment c'est long. Mais l'histoire est superbe, des bon rebondissements. Génial je recommande !!

Le jardin secret (Frances Eliza Hodgson Burnett)

note: 5Le jardin secret Nina - 5 décembre 2022

D'un abord un peu compliqué, le livre peut sembler difficile à lire, mais il n'en est rien ! L'histoire a de particulier qu'il n'y a aucun "méchant" donc on est tranquille tout le long. On voit les personnages évoluer et s'épanouir grâce au jardin et au grand air. Après avoir lu le livre, on a envie d'aller dehors !
Par la même auteur que Princesse Sarah.

Le jardin secret (Frances Eliza Hodgson Burnett)

note: 5Le jardin secret Nina - 5 décembre 2022

D'un abord un peu compliqué, le livre peut sembler difficile à lire, mais il n'en est rien ! L'histoire a de particulier qu'il n'y a aucun "méchant" donc on est tranquille tout le long. On voit les personnages évoluer et s'épanouir grâce au jardin et au grand air. Après avoir lu le livre, on a envie d'aller dehors !

Princesse Sarah (Fumio Kurokawa)

note: 5Princesse Sarah Nina - 5 décembre 2022

Je n'ai pas lu le livre et pourtant je connais l'histoire grâce à ce super DVD ! Je le regarde encore avec ma sœur même si on est grandes ! Et même si le générique est un peu (beaucoup) long, la musique est très belle.

Naruto n° 72
Naruto uzumaki (Masashi Kishimoto)

note: 5 Samir - 5 décembre 2022

Aurora squad n° 1 (Amie Kaufman)

note: 5Explosif Anna - 4 décembre 2022

Ce roman de SF qui pourrait avoir un scénario banal est complétement déjanté. On suit des héros atypiques, aussi différents les uns que les autres, leur but?
Sauver le monde.
Je vous conseille vraiment ce roman rythmé dont certaines scènes ne sont pas sans rappeler Gardiens de la Galaxie ou Star Wars!

Les enquêtes d'Enola Holmes n° 1
La double disparition (Nancy Springer)

note: 510 000 / 5 Anna - 4 décembre 2022

J'aime cette série, il n'y a rien à dire, il faut la LIRE!

Dérapages (Ziad Doueiri)

note: 4Intense Elisabeth - 3 décembre 2022

Série très prenante. Acteurs au top. On a envie de le voir d'une traite.
Petit bémol pour moi avec une scène en prison dont la violence n'est pas indispensable.

Du côté du bonheur (Anna McPartlin)

note: 5agréable à lire Brigitte - 29 novembre 2022

Auteure toujours agréable à lire. Beaucoup de sensibilité dans les sujets traités

Soeurs sorcières n° 1 (Jessica Spotswood)

note: 4Une fois commencé,on ne s'arrête,plus Nora - 29 novembre 2022

J'ai adorée ce livre.Les sorcières son pourchassé sans relâche par les force de l'ordre. Très touchant,ce livre nous emmène dans la famille de Cate et ses sœurs. Elles se batte pour leur liberté pendant que la prophétie se dévoile.

Pokémon horizon n° 2 (Ten'ya Yabuno)

note: 5 Nouh - 29 novembre 2022

Pokémon horizon n° 1 (Ten'ya Yabuno)

note: 5 Nouh - 29 novembre 2022

Là où les arbres rencontrent les étoiles (Glendy Vanderah)

note: 5 Vanessa - 28 novembre 2022

Les Mythics n° 16
Orgueil (Philippe Ogaki)

note: 5 Elise - 26 novembre 2022

Perdus dans le futur n° 2
Piégés (Damian)

note: 5Perdus dans le futur 2 Maëlys - 26 novembre 2022

Trop bien !!! Comme le premier d'ailleurs !!

Angry birds n° 4
Piggyland

note: 5 Nouh - 26 novembre 2022

Angry Birds Trilogy (Activision)

note: 5 Nouh - 26 novembre 2022

Brol (Angèle)

note: 1Angèle brol Emma - 25 novembre 2022

TROP NUL