California girls (Simon Liberati)

note: 2Dérangeant Lila, bibliothécaire - 14 décembre 2016

En 1969, le meurtre de Sharon Tate et de ses amis par les disciples de la secte de Charles Manson avait bouleversé l’Amérique et signé la fin du Flower Power. L’auteur reconstitue trente-six heures de la vie de la « famille Manson », avant, pendant et après l’assassinat de Sharon Tate et de ses amis en août. Meurtres qui avaient choqué l’Amérique et signé la fin de l'utopie des Sixties, de l'illusion " peace and love " d'un monde qui avait secrété ses propres monstres. Son récit tient le plus souvent du rapport d'autopsie : aucun détail, même le plus sordide, n'est épargné au lecteur.
Une accumulation qui donne vite la nausée… Face à ce récit, nous ne sommes que des observateurs, totalement impuissants. L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire. Sur le même sujet, mais avec un angle de vue très différent, j’ai aimé le premier roman d’Emma Cline, The girls.