Ne pars pas sans moi (Jennifer Niven)

note: 5A lire absolument Bibliothécaire - 6 septembre 2023

Un très très très beau roman sur une famille dysfonctionnelle où des parents violents, nocifs mènent la vie dure à Bea et Ezra. Sous forme épistolaire, ils vont libérer la parole, leur parole respective pour vaincre l'omerta imposée par leurs parents mais aussi pour trouver un moyen de survivre à cette ambiance nauséabonde, à ce manque d'amour. C'est bouleversant, sensible et fort. A lire.

Stealing infinity n° 1
Leur passé nous appartient (Alyson Noël)

note: 4Tout pour plaire Bibliothécaire - 6 septembre 2023

De l'intrigue, de la romance, du voyage dans le temps, une ambiance dark, des personnages très intéressants... ce premier tome est passionnant.

Le japonais pour les nuls (Eriko Sato-Oel)

note: 1Réponse à Yasmine Bibliothécaire - 12 février 2019

Vous êtes vous bien connectée à votre compte lecteur au préalable ?

Le fils (Philipp Meyer)

note: 5Ce livre est une réussite ! Bibliothécaire - 8 juillet 2015

Trois voix racontent l’histoire brute du Texas. Nous allons suivre ces trois personnages à trois époques clés de l’histoire du Texas. Trois générations d'une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel. L'auteur alterne les récits d'Eli, dit "Le Colonel", élevé par les Comanches; de son fils, Peter, qui tente d'intégrer une once d'humanité au sein de ces terres isolées, et enfin, de sa petite-fille Jeanne-Anne, féministe au cœur des années 1900. Tout en les suivant, on voit les transformations brutales d’un monde où seuls les vainqueurs ont droit au chapitre. Avec ce portrait de famille qui va de la guerre américano-mexicaine à l’invasion de l’Irak, l’auteur signe une épopée d’une famille texane sur trois générations. Ce livre est une réussite !
Coupez le téléphone, éteignez vos ordis, enfermez-vous … vous ne lâcherez pas ce roman !

Oeuvre non trouvée

note: 4L'histoire touchante d'un deuil Bibliothécaire - 8 juillet 2015

Voici un film tout en douceur, en demi-teinte, d'une grande poésie visuelle, aux personnages pas toujours crédibles, notamment la mère, mais malgré tout, très attachants.
En Australie, un énorme figuier envahit le jardin de Dawn, Peter et leurs enfants. Peter meurt soudainement d'une crise cardiaque et chaque membre de la famille réagit à ce deuil, différemment. Dawn, la mère s'enferme dans son chagrin et ne s'occupe plus de ses enfants. Le fils aîné, jeune adolescent, prend les rênes de la famille et gère le quotidien.Le petit dernier est mutique. Et Simone, 8 ans, pense que l'âme de son père a fusionné avec le figuier du jardin. Elle passe de plus en plus de temps dans ses branches et dialogue avec lui, persuadée qu'elle parle avec son père. Mais le figuier trop proche menace la maison. Une seule solution, l'abattre. Ce film est l'histoire touchante d'un deuil. La réalisatrice dit : " Quand des choses terribles vous arrivent, vous savez que vous devez vivre avec votre peine. Mais vous pouvez aussi la transformer en une source d'inspiration créatrice. " Ce film est une adaptation du roman de Judy Pascoe L'arbre du père. Julie Bertuccelli, enchantée par cette histoire, a voulu la réaliser en Australie. Elle a cherché l'arbre idéal, dans le lieu idéal et a vu près de 1000 arbres avant de choisir celui du film. Bien évidemment le personnage principal du film est ce fameux figuier.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un hymne à la ruralité Bibliothécaire - 8 juillet 2015

Tous les romans de Marie-Hélène Lafon sont des hymnes à la ruralité mais aussi des regards nostalgiques, des portraits de ce qui n'est plus ou ce qui est en train de disparaître. Son dernier roman ne fait pas exception. Là encore, l'histoire se déroule dans le Cantal rural. Joseph est un ouvrier agricole, proche de la retraite. Un ouvrier des temps anciens. Il incarne à lui tout seul tous les ouvriers agricoles d' il y a quelques années. Il a une chambre chez ses employeurs, partage leurs repas, s'occupe des terres et surtout des bêtes comme il a appris autrefois. Il occupe l'espace du livre simplement avec son corps, ses silences. Il a conscience que la campagne change, qu'elle évolue. Il semble être le dernier témoin d'un monde agricole qui se modernise et dans lequel il n'a plus sa place. Et en même temps, il incarne ce monde agricole qui lutte pour survivre et rester tel qu'il est. Par amour pour les bêtes et la terre. Ce roman, comme tous les livres de Marie-Hélène Lafon, m'a touchée. Son héros, un homme attachant, n'a pas été épargné par la vie. Une certaine nostalgie s'empare de vous à la lecture de ce livre pour le peu que vous soyez familiarisé avec ce monde rural : les gestes, les odeurs, tout revient peu à peu.

Dans la nuit noire (Laurie Cohen)

note: 4Un album aux bruits mystérieux. Bibliothécaire - 2 juillet 2015

Mais quel est ce bruit ? Scratch !!! Grr. !!!! Tic tic tic !!! Shhhh !!!!. Un loup, un ogre, un ours ... attention, dans la nuit noire, les bruits s'agitent, les peurs se réveillent. Quel voyage !!!
Un album sombre, on cherche, on écoute, on découvre tous ces bruits mystérieux.

Même pas peur !!!

Les Suprêmes (Edward Kelsey Moore)

note: 1Un livre peut-être trop formaté Bibliothécaire - 2 juillet 2015

Ce qui m’a donné envie de lire ce livre c’est le titre qui m’a fait penser au groupe du même nom, j’adore " Les Supremes", je sais c’est kitch mais j’assume. Ensuite je trouvais la couverture très belle.
Les Suprêmes du roman sont Odette, Clarice et Barbara Jean amies depuis l’adolescence, elles ont grandi dans le même quartier populaire de Plainview dont elles sont les stars ! Elles sont liées par une amitié sans failles, elles partagent leurs secrets, parfois lourds, parfois légers. Odette est la plus drôle, Clarice la plus trompée, Barbara Jean la plus fragile. Un trio inséparable, soudé. Et au fil des pages, on découvre le passé des trois amies, leurs vies…
C’est avec beaucoup de surprise que je l’écris mais je n’ai pas aimé ce roman, pas assez rythmé, un peu mièvre, débordant de bons sentiments. Pourtant il avait de quoi me plaire : une histoire d'amitié, des secrets, des révélations, des trahisons, des fantômes mais, je n'ai pas aimé ce livre peut-être trop formaté, trop guimauve et il manquait la musique des Supremes !

Moonlight mile (Dennis Lehane)

note: 4Du bon polar... Bibliothécaire - 13 décembre 2014

Nouvel opus des aventures de Patrick Mackenzie et Angela Gennaro. Un retour mouvementé dans le passé puisqu'il s'agit, pour les deux détectives, de retrouver à nouveau Amanda Mc Cready, la fillette dont la disparition 12 ans plus tôt était déjà l'objet de l'excellent Gone Baby Gone. Toujours réticents, les voilà pourtant repartis dans une enquête sombre et brutale, dont la noirceur est toujours contrebalancée par l'humour un peu désespéré du narrateur. Les dialogues savoureux détendent une atmosphère bien chargée : disparitions d'adolescentes, enlèvement de bébés, mafia russe et autres réjouissances... Un polar de bonne tenue, malgré quelques invraisemblances, notamment concernant la personnalité de la très jeune Amanda, dont l'auteur a sans doute un peu forcé les traits.

Le roi disait que j'étais diable (Clara Dupont-Monod)

note: 3Je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans cette lecture. Bibliothécaire - 26 septembre 2014

Roman sur les premières années d’Aliénor d’Aquitaine, épouse de Louis VII. L’auteure s’empare de ce personnage et imagine quelle jeune femme elle a pu être. Aliénor est une femme de caractère, qui sait ce qu’elle veut, elle aime le pouvoir, la guerre et souhaite que le Roi se comporte comme tel. Louis VII, quant à lui, préfère Dieu, la prière et se laisse bien souvent dicter sa conduite par son conseiller, un prêtre. Il aime profondément sa femme, l’admire, elle l’amuse parfois,…Mais par amour pour elle, il en vient à trahir ses convictions.
Au fil des pages, l’auteure nous transporte au cœur d'un Moyen-âge en pleine mutation, et dresse un portrait d'Aliénor d’Aquitaine, une grande Dame de l’histoire qui me fascine depuis plusieurs années.
Je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans cette lecture.

Retour à Little Wing (Nickolas Butler)

note: 4Un roman fort sur les liens d’amitié. Bibliothécaire - 26 septembre 2014

C’est à l’occasion de l’enterrement de vie de garçon de l’un d’eux que quatre amis d’enfance se retrouvent dans leur petite ville à Little Wing. Chacun a construit sa vie : l’un a repris la ferme paternelle, l’autre est courtier, le troisième champion de rodéo et le quatrième est une rock star. Certains sont restés, d'autres sont partis faire fortune ailleurs, tous sont là pour cette occasion. Chacun à son tour nous parle de lui, des autres, des liens qui l'unissent aux amis, de son amour pour sa ville. C’est un beau roman sur l’amitié masculine, sur l’attachement d’une ville, de sa communauté. J'ai aimé cette histoire qui se passe dans l'Amérique profonde, les personnages si proches et pourtant si différents. Beau premier roman.

Pétronille (Amélie Nothomb)

note: 4J'ai bu ce Pétronille 2014 jusqu'à la dernière goutte ! Les coupes de champagne, sans snobisme ni no Bibliothécaire - 26 septembre 2014

J'ai bu ce Pétronille 2014 jusqu'à la dernière goutte ! Les coupes de champagne, sans snobisme ni nombrilisme, de la célèbre écrivaine sont une savoureuse invitation à déambuler dans les rues de Paris, le milieu littéraire, les troquets et à débouler sur les pistes de ski !
Un excellent prétexte surtout à raconter une amitié détonante, avec Pétronille, écrivaine au franc-parler, quasi inconnue, sans le sou pendant des années.
Des bulles de champagne parfois légères, hilarantes ou graves...Un roman très autobiographique qui met cependant en lumière une amie.

Charlotte (David Foenkinos)

note: 4Quel bonheur d’être happé par un tel livre ! Bibliothécaire - 26 septembre 2014

Comment dire l’émotion à la lecture de ce roman, alors que je ne suis pas une lectrice de cet auteur. Il nous fait découvrir Charlotte Salomon, une artiste à l’œuvre singulière. Une œuvre qui raconte sa vie, celle de sa famille, ses amis, et met en scène son enfance, sa jeunesse mais aussi les événements qu'elle a traversés. Projet autobiographique, insensé, complexe. Elle intitule le tout Vie ou théâtre ? Elle est allemande, elle mourra à 26 ans dans le camp d'Auschwitz alors qu'elle était enceinte. L’auteur opte pour des phrases courtes, seul moyen pour le lecteur de respirer dans une histoire triste et tragique. Je regrette simplement qu’il n’y ait pas une exposition de Charlotte Salomon, car je suis sûre que tout comme moi après la lecture de ce roman, vous aurez envie de voir ces peintures. Quel bonheur d’être happé par un tel livre !

Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive (Christophe Donner)

note: 1un hymne au 7ème art, une histoire d’hommes, de rêves. Bibliothécaire - 26 septembre 2014

D’abord c’est le titre qui m’a attirée, ensuite le sujet. Ils s’appellent Claude Berri, Maurice Pialat et Jean-Pierre Rassam, trois amis qui rêvent cinéma, font du cinéma côte à côte avant de se déchirer. Familles mêlées, montage de films en commun, trahisons, jeux, drogues, alcool à haute dose, névroses à la pelle... Tout est mis en place pour la tragédie. Le trio d’amis va finir par s’écharper, devenir des beaux-frères ennemis, mettre de l’énergie pour démolir ou discréditer les projets des uns et des autres. Comme dans un film, Donner réinvente la vie de ce petit groupe d’amis-ennemis, dont le personnage central est le flamboyant Jean-Pierre Rassam. Le roman de Christophe Donner est à la fois un hymne au 7ème art, une histoire d’hommes, de rêves. C'est un vrai bonheur de se balader le long de ces trois existences.

Libro quarto d'intavolatura di chitarone (Giovanni Girolamo Kapsberger)

note: 5Un disque étonnant Bibliothécaire - 16 septembre 2014

Ce disque étonnant illustre la surprenante diversité rythmique et harmonique des compositions de Kapsberger.
Ce compositeur, vénitien au nom allemand est lui-même à l’image de sa musique métissée.
Les couleurs, les rythmes et les harmonies de l’orient l’inspirent. En effet, Venise au début du XVIIe siècle est encore un carrefour entre différents mondes. Le théorbe et le colascione pour lesquels Kapsberger compose sont eux-mêmes les fruits des échanges culturels et musicaux opérés entre orient et occident depuis le XIIIe siècle.
Accompagné de quelques musiciens, avec une étonnante percussion dont la présence dans la musique de cette époque est attestée par l’iconographie, Rolf Lislevand nous offre une interprétation sensible, parfois très personnelle (on croirait entendre du blues dans la pièce colascione !) et envoûtante (l’atmosphère éthérée de la toccata seconda arpeggiata) de ce compositeur méconnu. Critique rédigée par Jean-François

Pièces de clavecin en concerts (Jean-Philippe Rameau)

note: 5enivrant Bibliothécaire - 16 septembre 2014

L’indiscrète, l’agaçante, la timide… de bien charmants caractères croisés au cours de ces concerts, qui associent clavecin, violon et viole de gambe.
D’une façon novatrice par rapport à Corelli ou à Bach, la partie de clavecin n’est pas réduite à un simple accompagnement. Rameau traite les trois instruments avec une égale importance, ainsi leur dialogue s’épanouit avec bonheur. Le flux enivrant des lignes mélodiques entrelacées paraît intarissable.
Loin d’être de simples portraits en musique, ces pièces sont de fascinants petits chefs-d’œuvre, d’une émotion souvent bouleversante (5e concert). Critique rédigée par Jean-François.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un conte poétique aux belles illustrations. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Selon la légende, les quatre chevaux dorés de la basilique de Saint-Marc à Venise sont censés protéger la ville de tout danger.Totto est un petit âne qui tous les jours va vendre les pastèques avec son maître sur la place Saint-Marc.Il est très malheureux, car personne ne l'approche.Il est trop moche, sale, même son maître le bat. Un jour, la fille du doge lui fait comprendre qu'ils pourraient être amis. Mais, comment faire pour que le doge l'apprécie aussi ? Un soir de tempête, les chevaux dorés vont lui donner la réponse.
Un conte poétique aux belles illustrations. Dès 6 ans

Il était un croco (Bruno Heitz)

note: 1Une bonne tranche de rire ! Bibliothécaire - 17 juillet 2014

C’est donc l’histoire d’un croco qui mange de tout, mais un jour il entend à la radio une publicité vantant les succulents yaourts à la vanille! Voilà Croco partant à la chasse au nay..non au your…!!! bref ! vous avez compris. Il faut dire que Croco a des difficultés de prononciation et du coup il dévore tous ceux qui se moquent de lui. Un petit singe malicieux va trouver une astuce pour avoir la vie sauve.
Bon je crois qu’il n’y a plus de truc à la vanille chez l’épicier mais vous aurez gagné une bonne tranche de rire!

Korokoro (Emilie Vast)

note: 4Émile Vaste nous offre une chorégraphie réjouissante. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Petite boule qui déboule, se déroule, s'élance et roule roule pour s'enrouler de nouveau, Korokoro nous entraîne dans sa longue promenade.Il se fond dans la nature, sur l'eau, dans la forêt, tantôt bogue, tantôt nénuphar, jouant avec les fourmis, les têtards...De ses passages, le petit hérisson en garde la trace sur ses piquants, il devient resplendissant dans son habit végétal. Tout fleuri, on dirait que c'est maintenant le printemps, il imite le lapin, chut c'est la sieste de la chouette mais l'oiseau déjà s'envole avec les feuilles mortes et l'emporte avec lui.
C'est la taupe qui l'accueille de retour au sol et puis...ça alors quelle surprise à la fin !!! Les illustrations aux couleurs intemporelles sont d'une délicatesse et d'une beauté... Avec son petit album sans texte, Émile Vaste nous offre une chorégraphie réjouissante. Son amour de la nature n'est pas sans me rappeler celui de Komagata. Korokoro eu beaucoup de succès au Japon, tiens tiens...

Oeuvre non trouvée

note: 4Une histoire douce et attendrissante. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Une histoire douce et attendrissante, simple et profonde comme peut l'être une histoire d'amitié entre deux enfants différents. Simple comme les dessins en crayon noir qui l'accompagnent.

Une histoire vraie qui se déroule tout au long d'une année à travers les saisons qui défilent. La végétation change. La forêt, lieu de rencontre de ces deux enfants, se fait plus épaisse comme leur amitié prend de l'envergure...
Avec le retour de l'hiver seulement les souvenirs restent, mais ils seront figés pour toujours, jusqu'à en écrire plus tard une histoire à raconter...

Bambi galaxy (Florent Marchet)

note: 4Une douce sensation de vol plané. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Non Florent Marchet ne pioche pas au hasard les paroles de ses chansons dans le dernier dictionnaire des rimes riches à la mode.
Leur choix est des plus cohérents, contrairement à ce que pourrait laisser penser une première écoute un peu distraite. Et crée, avec la voix de l’artiste et sa musique
mi-ambiant mi-8O’s, une douce sensation de vol plané qui vous mènerait depuis le centre commercial au coin de la rue vers un espace infini, parcouru par les héros de la série Star Trek.

Dying is a wild night (Mélissa Laveaux)

note: 5Sublime et bouleversant ! Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Dying is a wild night (vers emprunté à la poétesse Emily Dickinson) est de l'aveu même de Mélissa Laveaux un album triste mais dansant. Celle que certains surnomment la Ben Harper au féminin nous livre un second opus où ses multiples influences forment un métissage des plus réussis. Écoutez absolument Pié Bwa, chanson en créole qui rend hommage au Strange Fruit de Billie Holiday en prêtant voix à un arbre ayant servi aux lynchages d'afro-américains. Sublime et bouleversant !

I'll met you in the morning (Kristin Asbjornsen)

note: 4Laissez-vous envoûter ! Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Mais quelle voix !!! Héritière des negro spirituals, Kristin Asbjornsen est LA chanteuse scandinave à écouter, à voir, à suivre...
Avec cet album enregistré en « live » (les musiciens jouant ensemble dans la même pièce ), elle explore les thèmes de la nostalgie et de l'appartenance avec une visée mystique. « Pour moi, la musique est en parfait accord avec la spiritualité » confie celle dont la voix est qualifiée, à raison, de céleste. Alors, laissez-vous envoûter !

beaux jours (Les) (Marion Vernoux)

note: 5Magnifique film d'apprentissage Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Caroline « jeune retraitée » n'a plus que du temps libre devant elle. Que peut-elle faire désormais pour remplir le vide apparent de sa vie. Elle n'a pas l'intention de remplir son agenda avec des activités encadrées de « seniors ». Peut-elle encore tout réinventer ? Magnifique film d'apprentissage qui aborde le nouveau visage des femmes de soixante ans qui n'ont pas envie, malgré les conventions sociales, de renoncer à leur féminité, ni à la passion. Servi par une Fanny Ardant émouvante et un Patrick Chesnay très juste en mari trompé lucide et mélancolique, ce film joue avec les clichés sur la retraite sans tomber dans la caricature. Superbe portrait plein de sensibilité d'une femme libre et bien vivante. Les « beaux jours » ne sont-ils pas ceux que l'on veut bien s'accorder à toutes les étapes de la vie ?

Alouette (Dezső Kosztolányi)

note: 4Un roman poignant et cruel. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

C’est le roman d’une famille composée de 2 parents âgés et de leur fille Alouette. Ce nom d’Alouette est un surnom que ses parents lui ont donné lorsqu’elle était plus jeune, car elle chantait beaucoup. Aujourd’hui Alouette a 35 ans. Elle ne chante plus et surtout elle est très laide. Si laide que ses parents ont choisi, pour ne pas affronter le regard et les moqueries de leurs voisins et des habitants de la ville, de vivre en retrait, de ne plus s’intéresser à rien et d’organiser leur univers autour de leur fille. Mais Alouette est invitée à passer une semaine chez son oncle et c’est un déchirement pour ses parents : comment vivront-ils sans elle pendant une semaine ? Que vont-ils faire pour tuer le temps ?… En fait, cette semaine d’absence va être une renaissance pour eux. Ils vont au restaurant, au théâtre. Le père retrouve ses anciens amis de confrérie. Au retour d'une soirée éclate une dispute avec sa femme qui révèle, que peut-être au fond d’eux ils détestent leur fille : elle est laide et les empêche d’avoir une vie. La semaine écoulée, Alouette revient changée... C’est un roman poignant et cruel. Le lecteur ne sait plus qui dans cette relation est prisonnier de l’autre.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un beau récit, bien écrit. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Lise, journaliste, doit effectuer un reportage sur la Pâque orthodoxe. Pour le réaliser, elle se rend dans la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky au 12 rue Darue à Paris. C'est ici qu'elle reçoit en cadeau un livre écrit par sa tante Lucie émigrée en Russie. Toute sa vie est dévoilée de son enfance à l'orphelinat jusqu'à la cour impériale de Russie. Lucie devient la gouvernante des filles du dernier tsar de Russie et elle tombe amoureuse du chef des cosaques du Don.
Un beau récit, bien écrit, une page d'histoire.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un joli roman touchant et pudique Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Harold Fry sort à la recherche d'une boîte aux lettres pour poster la réponse qu'il a écrit à son amie, mourante, en phase terminale d'un cancer, à l'autre bout de l'Angleterre. Il n'est pas content de sa réponse, il n'a pas trouvé les mots justes. Sans l'avoir prémédité, il se retrouve en marche avec ses chaussures de bateau, pour retrouver son amie.
Attends-moi, j'arrive ! Elle l'attendra malgré tous ces kilomètres à pied, toutes ces rencontres, tous ces doutes et ces souvenirs qui resurgissent au travers de ce long voyage au bout de lui-même. Joli roman touchant et pudique avec la description d'une Angleterre des petites gens, ceux qui aiment Jane Austen !

Vie animale (Justin Torres)

note: 5Un énorme coup de coeur. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Une fratrie de trois frères grandissant au sein d'une famille dysfonctionnelle : sur le papier, ce roman n'était pas pour moi qui aime les histoires de filles sans pathos. Mais Vie animale a été un énorme coup de coeur. Il n'y a aucun misérabilisme chez Justin Torres qui, avec ce premier ouvrage, témoigne d'une grande maîtrise dans l'art du récit et d'une belle plume poétique. Dans l'Amérique des années 80, au sein d'un univers social misérable, entre deux parents aimants mais négligents qui ont dù grandir trop vite, les trois frères doivent se débattre pour exister. A travers de brefs épisodes de vie familiale et par la voix sensible du plus jeune des trois, on découvre le lien fraternel animal qui les unit les uns aux autres et leur permet, malgré tout, de vivre leur enfance. Mais chaque chose a une fin et le narrateur brisera ce trio de mousquetaires pour s'accomplir individuellement, non sans violence, non sans souffrance.

Extrêmement fort et incroyablement près (Jonathan Safran Foer)

note: 5Un roman inventif Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Un roman réussi, inventif où la typographie fait partie intégrante de l’histoire. Un brin déstabilisant, mais une expérience incontournable pour les aventuriers du domaine littéraire. « Extrêmement » intéressant et « incroyablement » original. Vous serez nourris pendant des semaines après la lecture, comme après un beau voyage.

Femmes de réconfort (Kyung-A Jung)

note: 4Un récit terrible Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Parallèlement à la guerre en Irak, l'auteure s’intéresse aux relations entre la guerre et les femmes. C’est comme cela que débute son travail sur les femmes de réconfort. Suite aux massacres et aux viols perpétrés à Nankin en 1937 par l’armée japonaise et les critiques occidentales qui suivirent, le Japon décide de mettre à la disposition de ses soldats des femmes de réconfort. Ces femmes n’étaient absolument pas consentantes, mais dans l’idée des Japonais, il ne s’agissait pas de viols. Les femmes japonaises ne pouvaient être réquisitionnées, de nombreuses jeunes filles habitant les territoires occupés par l’armée japonaise, furent enlevées et contraintes à se prostituer. Tout était très réglementé, et organisé. Port du préservatif, très peu de temps avec chaque femme (les femmes pouvaient avoir des relations avec 25 voire 29 hommes par jour !!!).
Récit atroce de ce que les femmes ont subi et subissent à nouveau à chaque conflit.

Billie H (Louis Atangana)

note: 1Un joli livre Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Ce bref roman narre la vie de Billie Holiday alors qu'elle n'était encore qu'Eleonara Fagan, petite fille noire vivant dans l'Amérique ségrégationniste des années 20 et 30.
Viol, prison, pauvreté extrême, prostitution, brutalités à répétitions: rien n'est épargné à cette noire Cosette. Mais dans cette immensité de malheurs, grâce à sa voix hors du commun et son incroyable capacité de résilience, l'espoir d'une vie meilleure apparaît.
Par une plume alerte et une narration rythmée, Louis Antagana fait revivre avec authenticité la musique jazz chantée par celle que l'on surnommera Lady day et qui sera l'une des plus grandes chanteuses que l'histoire ait connu. L'écrivain s'est énormément documenté pour réussir à donner vie à la jeune miss Holiday et pour restituer avec brio le ton, le décor, le charme comme la violence d'une époque révolue. J'ai beaucoup appris sur la diva qui m'était, en fait, assez inconnue et c'est avec une douce émotion et quelques notes jazzy à l'oreille que j'ai refermé ce joli livre.

Molosses (Craig Johnson)

note: 4Un superbe polar givré ! Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Un nouveau Graig Johnson dans un État violent par sa nature et par ses hommes. Le moins peuplé des États­-Unis après l'Alaska (2,5 habitants au km2), le Wyoming sert admirablement de cadre à ce nouveau polar parfaitement abouti.
Superbe polar givré ( la température ne montera pas au-delà des ­ 15 °) où l'auteur dévoile toute sa finesse, son sens de l'intrigue et cet indiscutable amour de la région où il vit.

Goodbye Bukowski (Flavio Montelli)

note: 5Cette bio-graphique est une jolie surprise. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Avant la lecture de cette bande dessinée, Bukowski était pour moi un écrivain alcoolique, provocateur et misanthrope. Après cette lecture, Bukowski est toujours pour moi un écrivain alcoolique, provocateur et misanthrope. Mais il est aussi devenu un personnage touchant, une espèce de looseur génial, entre Gainsbourg et Baudelaire, profondément libre et à contre-courant. Lorsque Flavio Montelli débute son portrait, l'homme a 50 ans et à la première personne il va revenir sur sa vie avec des anecdotes, des épisodes marquants, des rencontres, des histoires sentimentales, l'amour pour sa fille, Marina...
Le dessin en noir et blanc qui devient plus vaporeux dans la dernière partie a rendu la lisibilité de l'album fluide et aisée. Cette bio-graphique est une jolie surprise et donne envie de découvrir à travers ses propres écrits cette légende de la littérature américaine disparue il y a 20 ans.

L'Arabe du futur n° 1
Une jeunesse au Moyen-Orient, 1978-1984 (Riad Sattouf)

note: 5Une très belle surprise ! Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Cette BD est une très belle surprise ! Une très belle idée, ce titre, j’adore. Dans ce premier tome qui retrace les premières années de sa vie, Riad Sattouf nous raconte son enfance. Né d’une mère bretonne et d’un père syrien, Riad qui est blond comme les blés grandit entre la France, la Syrie et la Libye. Après ses études à Paris, le père est nommé professeur en Libye. Toute la famille part dans ce pays Ubuesque. Après un petit intermède breton, le jeune Riad et ses parents partent s’installer en Syrie, dans le village de la famille paternelle. Mais Riad a très peur d’aller à l’école, car ses camarades le malmènent. Son père ne veut rien savoir : pour lui, l’Arabe du futur va à l’école ! L’homme arabe doit s’éduquer pour sortir de l’obscurantisme religieux J’ai été autant touché par le récit que par le dessin. L’Arabe du futur montre le regard candide d’un enfant qui tente de s’adapter à son environnement. C’est un témoignage tendre, lucide, féroce teinté d’humour.
J’ai beaucoup ri, sourit en lisant cette BD. Je n’attends qu’une chose la suite !

Square eyes (Yodelice)

note: 4Une très bonne surprise ! Bibliothécaire - 17 juillet 2014

Ce nouvel album de Yodelice sonne beaucoup plus rock, à l’image du premier titre « Time » qui rappelle un des tubes des White Stripes. Les titres se succèdent aussi efficaces les uns que les autres. Un de mes coups de cœur immédiat : « The Answer », ce titre et son ambiance « rétro » avec l’apparition des claviers est une pure merveille. Un autre bijou « Square eyes » vous donnera envie de prendre la route vers une destination inconnue.
Une très bonne surprise !

Ma grand-mère russe et son aspirateur américain (Meir Shalev)

note: 4Un roman drôle et plaisant. Bibliothécaire - 17 juillet 2014

On met ensemble une grand-mère russe juive, maniaque du ménage émigrée en Galilée, un beau frère russe juif et traître car émigré aux USA, un aspirateur américain dernier cri et un petit-fils qui raconte cette histoire. Le résultat : un cocktail délicieux aux saveurs d'une saga familiale qui retrace le parcours de plusieurs générations d'une famille originaire de la communauté juive de Russie. En effet, lors de la révolution d'octobre, nombreux sont les Juifs qui s'enfuient en Palestine et s'installent dans des coopératives agricoles; d'autres partent pour le nouveau continent. Chacun fait son choix, mais a-t-on mesuré les conséquences ? Interrogez le Sweeper, l'aspirateur américain, il vous en dira des nouvelles ! Un roman drôle et plaisant.

Oeuvre non trouvée

note: 2Une déception Bibliothécaire - 27 juin 2014

La "reine du thriller authentique" nous propose donc son nouveau livre... je suis déçue. Depuis quelque temps, son succès me semble plus commercial que littéraire.
J'aimais sa façon de décortiquer l'esprit humain pour tenter de nous faire comprendre où le crime prend racine chez un individu. "Un tueur si proche", "On a tué mes enfants" étaient pour moi, des livres d'un genre nouveau. On connaissait le tueur d'emblée, aucun suspens de ce côté-là, mais, son talent était de nous amener à comprendre pourquoi cette personne avait commis son crime !
Depuis quelques parutions, elle nous retrace une enquête, et c'est beaucoup moins captivant, voire sans grand intérêt.

Traversée (La) (Armand Amar)

note: 4Un récit très personnel. Bibliothécaire - 27 juin 2014

Après avoir subi une fibroscopie, afin de découvrir la nature de la bactérie responsable de l’obstruction de son larynx, Philippe Labro se retrouve en service de Réanimation. Ce qui l’a emmené dans ce qu’il convient d’appeler une expérience de mort approchée : EMA. Au cours de cette traversée (d’où le nom donné au livre) il a vu et entendu toutes sortes de choses et est passé de l’autre coté. Il a vu des monstres, des anges, des paysages, des visages, du vide…de la compassion, de l’horreur et de l’amour. Il s’est retrouvé aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée : quand les jours et les nuits n’avaient plus aucun sens… Lorsque deux Soi-même s’affrontaient en un dialogue permanent, quand l’un de ces deux Soi disait : « Tu vas mourir, laisse aller, c’est foutu. » L’autre soit répliquait : « Non, bats-toi, il faut vivre. » Il a vu un tunnel noir avec des familiers et des amis, et un tunnel blanc sans autres choses que sa vie. Cette expérience est unique et je pense très personnelle. J'ai aimé sa façon de nous l'exposer, ses ressentis…J’aime beaucoup Philippe Labro dans ses écrits.

Deadline (Laurent-Frédéric Bollée)

note: 4Un récit déroutant, prenant et visuellement beau. Bibliothécaire - 27 juin 2014

Je n’aime pas les histoires de western en BD, je ne sais pas à quoi cela est dû mais celle-ci je l’ai trouvé magnifique tant par l’histoire qui parle de la vie, de l’amour, de la justice, de la guerre et de la mort que par le dessin magnifique de précision. J’ai trouvé ce récit déroutant, prenant et visuellement beau.

Du domaine des murmures (Carole Martinez)

note: 4Une sensibilité prenante Bibliothécaire - 27 juin 2014

Carole Martinez donne libre cours à la puissance poétique de son imagination et fait vivre une expérience mystique et charnelle, à la frontière du rêve éveillé. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensibilité prenante.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un très bon moment de lecture. Bibliothécaire - 27 juin 2014

Tiré des souvenirs d'enfance de l'auteur, ce roman raconte la vie rude des mineurs de charbon dans les années 40. La misère, l'entraide, la faim, l'alcool, la mort omniprésente... la vie est dure, mais des moments de bonheur bercent certains moments de ce sombre quotidien. C'est un récit sobre, touchant et édifiant. Un très bon moment de lecture.

Tigre (Le) (Pearl Sydenstricker Buck)

note: 4Un documentaire dépaysant Bibliothécaire - 27 juin 2014

Un documentaire dépaysant, bien écrit, avec des pages haletantes, un témoignage vrai. Bien qu' attirée par l'enquête et la vie des humains dans les conditions extrêmes de la Taïga, je me suis attachée au tigre de l'Amour, un animal intelligent et vigoureux au caractère bien trempé.

Autobiographie d'une fille gaga (Diglee)

note: 1J’ai adoré ! Bibliothécaire - 27 juin 2014

J’ai adoré ! Cette fille est vraiment excellente. Beaucoup d’autodérision, de beaux dessins, de la tendresse et de l’amour… j’adhère complétement. Que dire de plus… une bonne bd pour l’été en écoutant à fond « Bad romance » de Lady Gaga ou tout autre chanson de la chanteuse !

Pop et Kok (Julien Péluchon)

note: 3Bizarre, vous avez dit bizarre ... Bibliothécaire - 27 juin 2014

Fin du 22e siècle. La Terre est dévastée. Les rares survivants doivent vivre avec des zombies, des barbares et des bêtes sauvages. Pop et Kok, jeunes entrepreneurs optimistes se lient d'amitié. Comment survivre dans un monde en perdition ?
Un roman assez bizarre car difficile de lui attribuer un genre. Mais après tout est-ce obligé de lui en donner un ?
Pop et Kok sont deux antihéros sympathiques, pathétiques et drôles. Chaque situation est prétexte à démontrer l'absurdité de leur quête de bonheur, reconnaissance, situation financière stable, amitié… j'ai passé un très bon moment avec ces deux losers. A découvrir.

Une si belle image (Katherine Pancol)

note: 1Une biographie romancée et très documentée Bibliothécaire - 24 juin 2014

"Je suis l'homme qui accompagne Jackie Kennedy" disait le président John Kennedy lors d'un voyage à Paris en mai 1961.
Jacqueline Bouvier puis Kennedy et enfin Onassis a construit son mythe de son vivant ... mais que cache "une si belle image"?
Katherine Pancol interroge la face cachée de celle dont l'image en tailleur rose Chanel tentant de s'échapper de la décapotable d'où son mari venait de se faire assassiner hante encore aujourd'hui les esprits et les consciences.
J'ai énormément appris dans cette biographie romancée
et très documentée qui retrace les grandes lignes du destin de Jackie.
L'écrivaine ne cache pas son admiration pour la célèbre First lady même si elle en souligne les zones d'ombre. Au final, un récit passionnant à lire. Vingt ans après sa mort, le mythe Jackie O et à travers elle le mythe des Kennedy a encore de beaux jours devant lui....

Oeuvre non trouvée

note: 4Un vrai style de grand auteur. Bibliothécaire - 24 juin 2014

Ici, tout est flamboyant, explosif, vivifiant. L’adolescente de 14 ans, dont nous ne connaîtrons même pas le prénom – autobiographie oblige -, n’a de conflit ni avec ses parents, ni avec la société, ni avec ses profs, ni avec ses camarades, mais avec tous, alternativement et tout en les affectionnant sincèrement. Elle est d’abord, à l’évidence, en conflit avec elle-même. Un jour trop grosse, trop petite, un autre jour le visage trop rond ou trop blanc, elle veut des amis, des garçons qui lui fassent découvrir la vie ! Mais par fierté, elle ne veut pas les aborder elle-même, « ça fait pute » selon sa mère… Qu’est-ce que la vie ? Son copain Antoine, qui s’est jeté du pont de Normandie, le savait-il, pour en finir si vite ? Elle a une irrépressible envie d’être regardée, écoutée, aimée, caressée, embrassée, et elle va tout faire pour y parvenir pendant ses vacances à l’île de Ré avec ses parents. Ça va marcher. Enfin presque !.. Un roman coup de maître. L’expression a du rythme. La langue est belle, toujours soutenue. Le mal-être des ados est parfaitement analysé, ressenti, retranscrit. Le ton est toujours juste. On épouse avec bonheur les contradictions, les fous rires, les déprimes, l’humour et la gravité de cette jeune fille en qui l'on se retrouve un peu. Tout est vivant, vibrant. Un vrai style de grand auteur.

Oeuvre non trouvée

note: 3Une belle histoire assez déconcertante mais émouvante. Bibliothécaire - 24 juin 2014

Paolo Poloverdo vit avec ses parents dans le sud extrême du Chili. Leur vie est rythmée par les saisons et les rares visites de géologues ou autres voyageurs. Débarque un jour Angel Allegria, truand, escroc et assassin. La vie de Paolo change du tout au tout...
Tirée d’un roman d’Anne-Laure Bondoux , cette BD est à découvrir. Thierry Murat sait mettre en images l’intense solitude, le silence, la lenteur du temps qui passe... La palette de couleurs utilisées sert magistralement le scénario. Les grandes cases aussi. On est au cœur de la Patagonie et on vit au rythme de Paolo et Angel... C’est un très beau voyage, une belle histoire assez déconcertante mais émouvante.

Happy mistake (Raphael Gualazzi)

note: 4Ça part dans tous les sens ! Bibliothécaire - 24 juin 2014

« Ça part dans tous les sens ! » diront certains. Ils auront raison et c'est tant mieux ! Les inspirations qui ont présidé aux compositions du dernier album de Raphael Gualazzi l'ont en effet mené sur tous les territoires musicaux où s'est forgée sa culture artistique. Du blues au jazz, en passant par l'opéra et la variété italienne.
Des reprises du Rigoletto de Verdi ou du Svalutation de Celentano et ses créations imparables telles que « Don't call my name », nous (re)font découvrir toute l'étendue de son talent.

Chrysis (Jim Fergus)

note: 4Un très beau roman qui redonne vie à une artiste du XXème siècle. Bibliothécaire - 24 juin 2014

A l'origine de ce roman... un tableau sorti de l'ombre chez un antiquaire à Nice : "Orgie" signé Chrysis. Jim Fergus l'acquiert pour l'offrir à sa compagne très malade. Après sa mort, il revient en France et au fil de ses recherches fructueuses, commence à écrire l'histoire de Gabrielle Jungbluth, oubliée des critiques d'art de l'époque. Née en 1907 à Boulogne-sur-mer, fille unique d'un Colonel, elle débarque à Paris en 1925, déterminée à suivre aux Beaux-Arts les cours de l'atelier de peinture des premières élèves femmes, dirigé par le professeur Humbert, 80 ans et malcommode, à qui elle va tenir tête ! L'effervescence du quartier Montparnasse l'incite à vivre sa passion, mais la rencontre d'un Américain, Bogey Lambert, qui dessine mystérieusement dans un café, va bouleverser sa vie. Une histoire émouvante et palpitante relatant en parallèle deux destins amenés à se croiser après la Grande Guerre. J'ai été captivée d'emblée par le personnage de Gabrielle, si libre, moderne, émancipée avant l'heure, affranchie de son milieu bourgeois, ouverte au monde, profitant de l'insouciance retrouvée des Années folles pour se vouer corps et âme à la création. Un très beau roman qui redonne vie à une artiste du XXème siècle.

Les lucioles (Derry)

note: 4Une lecture très instructive Bibliothécaire - 24 juin 2014

Etant Drômois et passionné par la Seconde Guerre Mondiale, j'ai trouvé la lecture de ce livre très instructive, puisqu'elle m'a apporté de nombreux détails sur l'occupation et la résistance dans la région durant le conflit.
Le seul point qui m'a déplu est le style de dessin, que j'ai parfois trouvé trop sombre ou brouillon.

Entre les jours (Andrew Porter)

note: 3Un très beau roman absolument maîtrisé sur le pardon Bibliothécaire - 24 juin 2014

Une famille américaine bien sous tous rapports : un père architecte, une mère au foyer, un garçon et une fille qui poursuivent leurs études. Le divorce parental a quelque peu déstabilisé la famille mais c'est surtout le renvoi de Chloé de l'université, puis sa disparition sans explication qui va tout faire chavirer. Il y a un vrai suspense dans ce roman, Andrew Porter décortique les relations des membres de cette famille et il explore avec finesse, sensibilité et intelligence la psychologie de chacun. Un très beau roman absolument maîtrisé sur le pardon, la trahison mais aussi sur l'amour !
Ce roman a été une belle découverte. Une jeune étudiante disparaît, et la vie des siens bascule à jamais. Pour son premier roman, Andrew Porter signe un superbe livre qui m’a touché, sans effets de manche, il nous fait rentrer dans l’intimité d’une famille. Il raconte avec simplicité les bouleversements, la déroute, les errements d’une famille face à la disparition d’un enfant. Dès que j’ai commencé ce roman, je n’ai pas pu le lâcher, tant il m’a tenu en haleine jusqu’au bout et pourtant ce n’est pas un polar !

On s'est juste embrassés (Isabelle Pandazopoulos)

note: 4Simplement touchant. Bibliothécaire - 24 juin 2014

La rumeur...elle court, détruisant tout sur son passage, ne s'embarrassant pas des nuances, de la vérité, surtout pas de la vérité. Aicha, 15 ans, en fait la douloureuse expérience lorsque Walid, le grand frère de sa meilleure amie et accessoirement petite racaille de la cité, fait courir le bruit qu'il a couché avec elle. Alors que son monde s'effondre, l'adolescente va parallèlement faire face à tout un pan de son histoire familiale qu'elle ignorait et qui va définitivement bouleverser sa vie. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman débutant sur un ragot et ses conséquences dérive vers un récit familial aussi poignant. Aicha, jeune fille d'aujourd'hui à la fois fragile et sauvage, touchante et agaçante, courageuse et inconsciente, va tenter de briser les non-dits de ses origines et de redonner un sens à sa vie chaotique. Malgré quelques maladresses de style et quelques clichés, ce texte est habité d'une émotion brute et d'une véracité qui m'ont donnée l'impression d'avoir croisé ces personnages de papier dans la vraie vie. Simplement touchant.

Police (Jo Nesbø)

note: 4Du grand Nesbo Bibliothécaire - 24 juin 2014

Ouf ! Harry Hole n’est pas mort comme le laisser supposer la fin de Fantôme. Cela fait des années que je me régale à suivre les enquêtes d’Harry Hole, et après la fin de Wallander (l’enquêteur fétiche d' Henning Mankell ) je n’allais quand même pas perdre un autre policier.
Donc Harry Hole n’est pas mort mais, il n’est pas en pleine forme, il ne l’a jamais été de toute façon. Harry Hole, retiré comme enseignant à l’école de police, va reprendre du service pour enquêter une série de meurtres de policiers sur des scènes de crimes anciens qu’ils n’avaient pas réussi à résoudre. Qui est ce mystérieux tueur ? Pourquoi tuer des policiers ? Je n’en écris pas plus, sauf que C’est du grand Nesbo. L’intrigue est prenante, un peu tortueuse, il y a de nombreux volte-face, rebondissements et fausses pistes pour que l’on ne s’ennuie pas une seconde. Ce polar mérite vraiment le détour. Un conseil, il est préférable de lire les enquêtes dans l’ordre parce que l'on voit Harry Hole évoluer au cours de ses enquêtes.

Black box (Nicolas Repac)

note: 5On adore ! Bibliothécaire - 12 juin 2014

Nicolas Repac est un maître français du sampler. Après le superbe album "Swing swing" où le jazz était à l’honneur, ce nouvel album, "Black box", est un inventaire de chansons blues brutes et épurées, blues africain, blues angolais, blues tzigane, blues chamane, blues haïtien. C’est émouvant, tous est bon, varié... On adore !

Oeuvre non trouvée

note: 4humour et gravité Bibliothécaire - 12 juin 2014

Dans la famille Fournier, je voudrais « la fille ». La fille unique de l’auteur s’est égarée lorsqu’elle est entrée en religion en devenant la servante du seigneur.Son père ne la reconnaît pas.
« De drôle et charmante elle est devenue grise et sérieuse ».
Dans ce roman, un peu d’humour et beaucoup de gravité forment un appel désespéré d’un père à sa fille. Critique rédigée par Carmen.

Oeuvre non trouvée

note: 5Génial ! Bibliothécaire - 12 juin 2014

Les premiers albums de Josh Rouse sont tous réussis. Dans celui-ci tous les morceaux sont magnifiques.

Stupeur et tremblements (Amélie Nothomb)

note: 3décevant Bibliothécaire - 12 juin 2014

Amélie Nothomb revient au Japon, où elle a vécu enfant, après de nombreuses années. Beaucoup de choses ont changé.
Elle va se confronter à elle-même en retrouvant sa nounou adorée et son amour de jeunesse qu’elle a quitté à 20 ans.
Ce récit tendre, parfois mélancolique à la nostalgie heureuse, comme il sied au Japon, m’a cependant un peu laissé sur ma faim. Critique rédigée par Carmen.

Oeuvre non trouvée

note: 3Récit controversé Bibliothécaire - 12 juin 2014

« C’était vers la mi-juin. Une lumière d’été traversait la ville comme un feu calme. Les feuillages, les bancs, les jardins, les visages, tout s’enroulait dans une clarté souriante. Je cherchais qui étaient ces anarchistes qui s’expriment depuis l’impasse Satan ».
Roman sociétal, roman d’anticipation… Et si ces anarchistes masqués décidaient de mettre le pays à feu et à sang ?
Dans ce récit controversé (certains y voient un texte poétique, d’autres un portrait de la société française sans nuances où les sans-papiers sont toujours victimes et les autres les ennemis) il y a de très belles pages sur la culture Dogon et une réflexion intéressante sur l’identité. Critique rédigée par Geneviève.

Canada (Richard Ford)

note: 5Un roman surprenant Bibliothécaire - 12 juin 2014

Le récit débute dans les années 60 au Montana, USA.
Dell un jeune garçon de 15 ans et sa sœur jumelle se trouvent obligés de fuir : leurs parents sont inculpés suite au braquage d’une banque. Dell se retrouve donc au Canada chez une vague relation de sa mère et il doit affronter la solitude, le travail, les conditions de vie difficiles.
L’originalité de ce roman est qu’il renverse les codes attendus : ce sont les parents qui deviennent délinquants et le jeune de 15 ans obligé de prendre sa vie en main et devenir adulte avant l’heure.
C’est aussi le roman de la résilience, de la lutte pour la survie, un livre qui surprend. Très bon roman...

Juste avant le bonheur (Agnès Ledig)

note: 5Un très beau livre Bibliothécaire - 12 juin 2014

C’est l’histoire de Julie, mais aussi de Ludovic et surtout de rencontres improbables, avec Paul, Jérôme... De ces rencontres qui arrivent pourtant parfois dans la vraie vie et qui permettent qu’au milieu de la grisaille surgisse un peu de bonheur. C’est justement de cela qu’il s’agit dans cette histoire, c’est ce que vivront les personnages jusqu’au drame…Et puis après, cela sera différent mais la vie reprend toujours ses droits. Un magnifique roman qui donne envie de croire que cela est possible de sublimer un chagrin insurmontable. Le ton est juste, jamais larmoyant même s’il est parfois dur, il est comme la vie, qui peut être cruelle puis généreuse.
Un très beau livre et un auteur à saluer. Critique rédigée par Nadia.

désorientés (Les) n° 2 (Amin Maalouf)

note: 5Un ouvrage bouleversant Bibliothécaire - 12 juin 2014

Adam va rentrer dans son pays qu’il a quitté il y a un quart de siècle. Il revient à la demande d’un ancien ami, mourant… C’est le pays du Levant dont il s’agit et l’auteur ne le nommera jamais autrement. Dans ce récit que l’on devine autobiographique, la plume de Maalouf est précise et juste dans le choix de chaque mot, de chaque pensée. A la faveur de ce retour, Adam va rassembler ses amis d’avant, pour honorer la mémoire du mort, ils vont se replonger dans l’histoire passée mais aussi dans celle d’aujourd’hui, dont l’auteur nous parle en alternant le récit et les lettres écrites et reçues par son narrateur. Un ouvrage bouleversant de sens et qui interpelle.

Oeuvre non trouvée

note: 3l'espoir après la ségrégation Bibliothécaire - 12 juin 2014

Tout le monde connait l’histoire de Rosa Parks cette couturière de Montgomery qui refusa de céder sa place dans un bus à un blanc pendant la ségrégation. Cette affaire fut le début du boycott des bus par les noirs et la lutte pour les droits civiques qui se conclua par la fin des lois de ségrégation. C’est aussi l’histoire de Douglas White Junior, celui qui voulait la place de rosa dans ce bus. Personne simple et complètement dépassée par la tournure des événements, il va nouer une profonde amitié avec Rosa, et participera même au mouvement des droits civiques.
Ce livre nous permet de (re)plonger dans le bouillonnement de ces années, avec l’émergence d’un jeune pasteur, que toutes les militantes appellent Wonderboy, et qui va vite s’imposer à la tête du mouvement des droits civiques.

Mud - Sur les rives du Mississippi (Jeff Nichols)

note: 5beaux portraits d'ados Bibliothécaire - 12 juin 2014

Les berges du Mississippi. Deux adolescents passent leur vie dehors, partant régulièrement à l’aventure sur le fleuve, où ils habitent. Un jour ils rencontrent sur une île Mud, mystérieux homme en cavale, qui squatte un bateau à l’abandon. Il cherche rapidement à les amadouer afin de se servir d’eux. Mais les ados hésitent entre méfiance et aide apportée à Mud.
Ce film nous montre l’autre face de l’Amérique, ordinaire, déshéritée. Il nous offre un portrait de deux ados magnifiques, qui malgré la misère et la violence s’en sortent.

Rouge Tagada (Charlotte Bousquet)

note: 3subtile Bibliothécaire - 12 juin 2014

Rouge tagada, comme les bonbons aux fraises que les deux héroïnes mangent avec délectation… rouge comme l’amour qui embrase l’une d’elle… rouge comme des lèvres sucrées…
Cette tranche de vie qui narre un amour impossible entre deux jeunes filles a le mérite d’être originale et de plonger le lecteur dans les affres des amours adolescentes. Si le dessin de cette petite BD ne sort pas vraiment de l’ordinaire, le livre aborde avec subtilité la question homosexuelle par le prisme du premier amour.

Santetsu (Koji Yoshimoto)

note: 2Bof... Bibliothécaire - 12 juin 2014

L'histoire des équipes du chemin de fer japonais Santetsu qui, après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, déploient des efforts immenses pour rétablir les voies de communication d'une région ravagée et y ramener la vie.
Ce manga inspiré d’une histoire vraie est loin d’être passionnant. Si le côté humain de l’histoire s’avère parfois touchant, le côté technique s’avère ennuyeux pour le lecteur qui ne connaît pas la région du Japon où se déroule l’action, ou qui n’apprécie pas particulièrement les chemins de fer…

Oeuvre non trouvée

note: 4prenant ! Bibliothécaire - 12 juin 2014

Ethelred Tressider est écrivain. Il écrit sous trois pseudonymes mais l'inspiration lui manque, son agent devient de plus en plus encombrante et son ex-femme disparaît…
Outre l’énigme policière prenante, le ton plutôt humoristique et le personnage principal lucide et désabusé font l’intérêt de ce roman britannique qui se lit très vite !

Tout bêtement (Jacques Roman)

note: 5un beau livre pour rêver Bibliothécaire - 28 mai 2014

Le petit monde animalier de Carl Kneutt a librement inspiré Jacques roman, poète et comédien. Il y est question d’enfance, de chagrin, de voyage, de liberté et de voie lactée. Chics et expressifs, les animaux aux traits minutieux donnent le ton aux comptines et vers rimés, qui mine de rien, posent de grandes questions. La mise en page est sobre, avec une typographie légère. Un beau livre pour rêver et inventer, pourquoi pas, ses propres poèmes.

Yôkaï (Anne Paceo)

note: 4Original ! Bibliothécaire - 2 mai 2014

Anne Paceo est une batteuse française de jazz née en 1984. Elle dirige actuellement son groupe Triphase qui fait des apparitions régulières dans les clubs de jazz et les festivals dans le monde entier. Après deux albums avec son groupe Triphase et plusieurs récompenses (Victoire du Jazz, Django d'Or...), Anne Paceo, sur cet album, s’est nourrie de cultures diverses inspirée de ses ses récents voyages (Birmanie, Scandinavie, Canada...). Un album à l’environnement musical riche et varié, virevoltant et inspiré. Un album original.

74 (Sly Johnson)

note: 4Beau premier album Bibliothécaire - 2 mai 2014

Rappeur sous le nom de Sly the Mic Buddah, membre du groupe français Saïan Supa Cre, Sly Johnson dans ce premier album nous invite à un beau répertoire soul. Sa voix s’accompagne d’invités (Ayo, Slum Village…) sur certains de ces titres. Un bel album new-soul attachant.

Lightning bolt ; Two fingers ; Tast it.. (Jake Bugg)

note: 3On aime... Bibliothécaire - 2 mai 2014

Jake Bugg, ce jeune chanteur britannique de 19 ans est un digne héritier de Dylan. Même s'il n’a rien inventé, il distille un rock vintage, folk, folk rock, country avec une voix rocailleuse et envoutante, après plusieurs écoutes ses airs nous restent dans la tête.

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